mercredi 21 novembre REPRISE !

Avant de nous rencontrer mercredi, les trois accompagnateurs veulent remercier particulièrement "l'équipe à terre": Marion Telliez, Cécile Lacroix et Fabrice Menant. Sans leur aide et conseils lors des sessions de préparation le séjour n'aurait pas pu se dérouler avec succès.
Nous remercions aussi les élèves qui ont su maintenir la motivation jusqu'à la fin "poniéndole al mal tiempo buena cara".

Et maintenant: Bonne restitution à tous!

Christophe, Carolina et Thierry

Derniers jours : Vendredi et Samedi 16 et 17 novembre


Aujourd’hui, c’est le grand départ ! Levé 7h pour tous afin de finir les derniers sacs et déjeuner copieusement avant le départ pour l’aéroport. Enfin, …7h58 pour FX et RV qui ont raté leur réveil.
 A 8h, nous partons donc avec deux taxis direction l’aéroport de Quito pour enregistrer les bagages. Une fois terminé, nous pensions avoir le temps, mais no, nous revoilà partis pour le passage à la douane. Une fois celui-ci passé, on se disperse, se rassemble, pour finalement entendre l’appel : Thierry et moi-même sont appelés par Interpole pour une vérification des bagages. Croyez le ou non, un filtre à eau et un tabouret, ça semble dangereux.
Une fois le contrôle passé avec succès, nous allons rejoindre les autres dans l’avion pour Bogota. Nous sommes en avance, donc nous attendons l’heure du départ 11h30 avant que les roues ne décollent du sol. Le vol de 1h se passe assez bien, malgré les quelques turbulences habituelles dues aux Andes. Durant le vol, ils nous servent un déjeuner light qui ne suffit pas à grand monde.
Arrivés à Bogota, c’est parti pour les légendaires contrôles, les douanes n’épargneront pas le moindre déodorant. Puis, c’est l’attente. 5h dans une salle d’embarquement à s’occuper comme on peut, dormir, jouer aux cartes, lire, regarder des photos, écrire le blog,…
A 19h30 heure locale, départ pou Paris. Le vol est nocturne, et les 10h de vol sont agrémentées d’un repas bien mérité, et d’un petit déjeuner. L’arrivée se fait à 11h heure locale à Paris sous les 0°c bien différent des confortable 25°c du décollage.
A Paris, nous laissons Aline à sa vie parisienne, pendant que les autres repartent pour Bordeaux par l’avion de 13h25 qui arrivera à Bordeaux à 14h40. C’est là que les chemins se séparent le plus, seuls quelques privilégiés prendront le bus Desclaude pour retourner à Saintes, pendant que les autres rentreront chez eux par leurs propres moyens.

Laura

16ème jour : Jeudi 15 novembre


Soirée du 14 / 11
 
Après notre arrivée à Quito et notre retour à l’hôtel Marsella los rios y espinoza, Mme Sion nous annonce que nous pouvons sortir ce soir pour aller dîner. Grande nouvelle, nous avons la permission de minuit…… !!! Rendez vous devant l’hôtel Hilton Colon, l’un des nombreux hôtel du papa de la célèbre blonde Paris Hilton ! Apres un vote à main levée pour savoir qui veut profiter jusqu’à minuit  et qui veut rentrer se coucher, nous voilà partis à pied au cœur de la capitale équatorienne. Un petit vote à main levée a permis de savoir qui voulait profiter de cette permission et qui voulait rentrer se coucher de suite après le repas.
 Une vingtaine de minutes plus tard nous sommes dans la rue Amazonas, que Mme Sion nous a recommandée si l’on voulait trouver bars et discothèques, ainsi que de quoi se nourrir ! A notre grande surprise, tous les restaurants sont fermés et nous sommes en plein cœur d’un quartier plutôt louche où nous croisons de nombreuses « filles de joie ». Une chamaillerie éphémère et passagère éclata concernant le menu du soir  opposant Arnaud, Lucile, Caroline et Aline qui voulaient aller au Mc Donald  au reste du groupe qui trouvait cette idée dénuée de tous sens !! Finalement, après un nouveau vote, nous entrons dans un fast food. Au menu, Hamburger, Chuleta ( viande de porc et frites) ou  lomo (viande de bœuf et frites).
Tandis qu’Arnaud, Lucile, Aline, Caroline et Laura sont rentrés se coucher, l’autre partie du groupe s’en est allée boire une bière avant de rejoindre le Hilton Colon de Quito pour retrouver les profs et rentrer dormir.

Le 15/ 11

Buenos Dias, Petit déjeuner à 8h ! Au menu, jus de fruit rouges ( on sait pas trop quel fruit, mais c’est tellement bon que le nom importe peu….), brioche et confiture de Naranja (Orange), chocolat ou café. Mme Sion est déjà partie afin de passer la journée en famille.

 Le ventre bien rempli, nous embarquons dans un mini bus jaune direction el Mindo! Patxiku, Anthony, Antoine et Matthieu se retrouvent cantonnés à 4 sur la banquette arrière initialement prévue pour 3 personnes !! Ils sont ravis…. !!Après environ une heure de route et une petite odeur de brûlé, le chauffeur s’arrête sur le bas coté et coupe le moteur……c’est la surchauffe !! Le mini bus n’en peut plus, le chauffeur lève son siège et c’est avec étonnement que nous découvrons qu’il arrose copieusement le moteur avec de l’eau tandis qu’il recrache de la vapeur en quantité impressionnante….! Les 4 de derrière se font une joie  de pouvoir descendre pour une petite pause d’une demi heure.

 Nous reprenons notre route, passons le péage, et entrons dans un autre monde ! Un monde couvert de verdure à outrance, la nature originelle comme dirait Mme Pouletaud, des versants de montagne absents de toute trace humaine recouverts d’une jungle digne de la foret amazonienne. Pour ceux qui ne dorment pas le spectacle est superbe, les paysages défilent et de ressemblent !
11h 45, après 3h de voyage, nous arrivons enfin à el Mindo ! Les 7 de l’arrière ( les 4 serrés et les 3 juste devant eux), genoux et fesses anesthésiés par le peu de place disponible, sont heureux de pouvoir enfin se dégourdir les pattes!!

Mr Cazaux et  Mr Gailloux  après un petit tour d’une demi heure, reviennent avec la liste des différentes activités !! Pour commencer, les estomacs étant au rendez vous, nous commençons par nous rendre dans un hôtel restaurant où il n’y a que des sandwichs très légers au xlégumes. Mais cette légèreté est entièrement compensée par ce spectacle inoubliable auquel nous avons assisté. En effet, la particularité de cet endroit est que nous déjeunons sur une terrasse entourée d’une verdure flamboyante où évoluent des dizaines d’espèces de colibris. A seulement 1 mètre de la rambarde, nous pouvons observer des centaines de colibris. Eclatants de couleur, du vert, au bleu en passant par le blanc, le turquoise ou encore le orange, ils volent en stationnaire et viennent se délecter de l’eau sucrée mise à leur disposition. Par centaines, petits et grands, tour à tour, se relaient pour s’abreuver ! Un ballet des plus impressionnants et qu’aucun d’entre nous ne pourra oublier. Tout simplement magique !

Après le repas, nous remontons dans le bus jaune ( qui se porte mieux que ce matin…pour le moment !) et nous empruntons une piste montagneuse menant au téléphérique situé à plus de  2800m d’altitude. Doucement mais sûrement, nous atteignons notre objectif ! Nous embarquons 7 par 7 dans la nacelle qui nous permet de passer sur un autre versant après 530 m de câblage. La vue est magnifique. Mr Gailloux nous a abandonné au pied de la nacelle en prétextant qu’il fallait que l’un d’entre nous reste pour prévenir les familles si l’on devait finir au fond de la vallée….( il a le vertige !) .
Une fois de l’autre coté, nous entamons une randonnée nous menant aux différentes cascades de la vallée. Les plus téméraires, se sont mis à l’eau, malgré la température plutôt fraîche ! Apres de multiples plongeons et glissades, nous reprenons la direction de la nacelle qui nous ramènent à bon port !
 
Nous avons repris notre route direction Quito. Apres une nouvelle pause du mini bus pour les mêmes raisons que ce matin, nous arrivons à destination et nous allons directement dîner dans un kébab à l’ambiance festive. Apres le repas, on nous propose de monter à l’étage pour un karaoké. Apres quelques tubes ( Gimme Gimme, La Bamba, ….) interprétés par Patxiku, Mr Cazaux sonnent le clairon, il est l’heure de rentrer dormir, Mme Sion nous attend  à l’hôtel. Surprise, il nous faut payer deux dollars pour les 5-6 chansons interprétés par Patxiku, on s’est bien fait avoir… !

Nous embarquons dans le mini bus jaune une dernière fois, et après environ une centaine de mètres nous sommes arrêté à un feu rouge. C’est avec quelques rires en coin que nous apercevons une fille de joie ( encore une fois) traverser devant le mini bus afin de se mettre en valeur. Une fois arrivée sur le trottoir d’en face, elle s ‘apererçoit que nous sourions ! C’est alors qu’elle nous sort le grand jeu, elle déboutonne  son débardeur d’un geste sûr, puis sort un sein de son soutien-gorge……le feu passe au vert, et nous continuons notre route avec un grand fou rire collectif ( tous le mini bus mais aussi le chauffeur de taxi à notre droite !) Après cette bonne rigolade, nous rentrons à l’hôtel Marsella los rios y espinoza afin de faire les sacs en vue du départ de demain matin.

Il est minuit passé (en France, le réveil sonne….), et je termine le récit de cette dernière journée en Equateur.

Merci à tous les gens de la Vallée du Chota pour leur accueil, et à tous les équatoriens et équtoriennes en général pour leur bonne humeur et leur gentillesse.
 Une petite pensée à Matthieu que l’on a hâte de revoir et que l’on aurait aimé avoir parmi nous pendant ces deux semaines.
Merci aux profs de nous avoir supportés malgré les hauts et les bas.
 Merci à tous ceux qui ont suivi et commenté nos péripéties sur le blog.

A bientôt en France !!

FX

15ème jour : Mercredi 14 novembre

La journée commence par un réveil à 6h30 pour Caroline et moi pensant pouvoir aller se doucher mais pas de chance, pas d’eau ce matin : problème d’alimentation. Le groupe AEC part vers 7h au réservoir pour voir ce qui se passe, au bout d’un certain temps environ 1h30 tout est réglé.

Le petit déjeuner est donc pris à 8h au lieu de 7h15, dans la foulée FX et Mathieu partent à CHOTA pour finir les réparations sur les toilettes. Pour certains c’est la finition des sacs pour Toto, Arnaud et moi c’est la préparation des cadeaux.

Départ en bétaillère, vers 11h pour CHOTA, où l’école nous attend pour nous faire un spectacle de remerciements. Démonstration de danse typique, certains d’entre nous sont même invités à danser. Ensuite le président des élèves nous offre un joli cadeau (un tapis typique du pays).
Puis un regroupement des élèves se fait et la distribution des cadeaux peut commencer. L’excitation des élèves fait que nous sommes submergés de demandes.

Une fois notre passage à l’école fini, nous voilà de retour à Mascarilla. Regroupement des affaires puis départ pour l’arrêt de bus, une heure d’attente, pendant ce temps pique-nique. Départ pour Quito vers 15h, long trajet qui se termine à 18h environ. Le soir, repas en ville sans les profs. Puis pour certains bistro jusqu'à minuit et pour les autres dodo.
PS : Bisous à tous, et surtout à ma tit famille ainsi qu’à ma belle famille.
 
Lulu

14ème jour : Mardi 13 novembre


La journée commence encore par un petit déjeuner royal et heureusement puisqu’elle va être difficile, ce matin le groupe des 35ha fait ses relevés de tensiomètres puis donne un coup de main aux toilettes sèches (maçonnerie, peinture et installation des haies de bambou) qui seront complètement terminées à midi !

Le groupe adduction mobilise les trois quart de l’effectif pour localiser les fuites sur le réseau, les réparer à la chambre à air et les recenser sur papier.
Pendant ce temps là Mathieu et Antoine creusent un trou d’un mètre de profondeur au milieu de la route principale de Mascarilla pour trouver une conduite d’eau potable qui sera en fait 30 cm à côté du trou !
Enfin, Laura et moi avons posé une ventouse sur le point haut de l’adduction pour évacuer l’air du réseau et Aline effectue des test de chloration.

Pour finir avec cette matinée à  200%, Mr Cazaux et Vincent R sont retournés au Mirador pour refaire le tracé du refoulement point par point pour avoir une idée précise des altitudes et des distances (quel courage !!!).

L’après-midi est ponctué de réunions, les uns avec les agriculteurs pour les sensibiliser à l’utilisation des tensiomètres, les autres avec les parents d’élèves de la garderie et les animatrices pour montrer le manière dont il faut se servir des toilettes sèches et en expliquer les avantages et inconvénients.

Pendant ce temps là, Antoine et moi avons remplacé une vanne au réservoir (Antoine en a même profité pour piquer une tête dans le réservoir !!!) pour permettre la fermeture totale du départ de l’eau du réservoir et permettre à Antoine, FX et Mathieu de mettre une autre vanne sur la conduite qu’ils avaient déterrée le matin même.
Pendant ce temps là, le reste du groupe est mobilisé pour recenser les fuites du village et réparer celles qui peuvent l’être.

Armand Vincent

13ème jour : Lundi 12 novembre

Le petit déjeuner change ce matin: oeufs brouillés, petit pains ( comme d'habitude ), le jus de fruit est remplacé par une rondelle d'ananas et miracle: CAFE.
Suite à ce petit déjeuner tout le monde est retourné à ses activités:
· Le groupe toilettes sèches-assainissement à tressé des bambous pour faire la pallissade, la peinture des toilettes...
· Le groupe des 35 ha fait ses relevés tensio matinaux, puis rencontre quelques agriculteurs. Suite à ça ils sont allés donner un coup de main au groupe assainissement.
· Le groupe AEC à remplacé la vanne de vidange qui fuyait ( merci Patxiku et Mathieu ), pendant ce temps j'ai aidé l'aguatero à faire l'enduit pour la chloration. Puis nous nous sommes éclatés dans plusieurs groupes qui avaient besoin d'aide. Avec Patxiku et Anthony nous sommes allés voir une fuite que nous a indiquée Caroline pendant le repas ( du riz encore et toujours ). La fuite se situait en plein milieu d'un champ de canne à sucre de 2m de haut. Nous sommes quand même allé la voir de près, un jet de 4,5m de haut impossible à reboucher sur le moment car nous n'avions pas prévu le matériel nécessaire. Quand nous sommes arrivés au village nous avons expliqué ça à Juan ( un agriculteur ) qui à tout de suite prévenu l'aguatero. Puis nous sommes allé aider aux toilettes sèches. En fin d'après midi nous y sommes retournés avec Patxiku et Laura mais la fuite avait disparue.
· Carolina FX et Laura sont allés faire des courses chez Fellipe afin d'acheter le matériel nécessaire à l'AEC et l'assainsement. Quand ils sont revenus, ils n'avaient pas tout ce qu'il fallait car le matériel n'était pas au magasin. Carolina y retournera donc mardi seule.
 Voili voilou notre journée. Elle en annonce une bien chargée mardi.
 
Antoine.

12ème jour : Dimanche 11 novembre

La journée commence à 8h00 suite à la soirée chez Felipe, avec un bon petit déjeuner (brioches et jus de fruits). A 9h00 tout le monde s’est réparti dans les différents travaux :    

-AEC :  Pour la chloration la journée à été longue, le matin les tuyaux du local de chloration ont été assemblés, et le trou de la nouvelle chambre de vannes fut élargi. Dans l’après midi, monsieur Cazaux nous à aidé à placer tous les raccords afin de raccorder en soirée le réseau de chloration au réseau d’eau potable. Vers 19h00 l’eau potable fut coupée afin qu’on puisse tout raccorder au réseau. L’ambiance fut un peu stressante puisque nous avions peu de temps, de plus des pièces nous ont posé des problèmes. Nous avons terminé le travail dans le noir, un quart d’heure avant le remise en eau du réseau prévu à 22h00.
 Entre temps tout le monde nous à rejoint à la chloration, et à la fin du travail nous avons tous fait pique-nique sur le réservoir à côté de la chloration.
Dans le cadre de l’AEC, Patxiku a fait une enquête sur la population toute la matinée, au sujet de l’utilisation de l’eau potable, ainsi que les quantités d’eau utilisées. 

   -Toilettes sèches :    Des bambous ont été coupés, afin de réaliser une haie pour cacher les toilettes de la route. La chaleur vers 11h00 a été étouffante. L’assemblage des bambous fut compliqué, car nous avons dû bien les serrer. Les murs des toilettes furent peints en blanc, afin que les toilettes soient plus attrayantes.
Dans l’après midi un plan de sensibilisation des toilettes sèches fut également réalisé. 

   -35 hectares :   Au cours de la journée, les tours d’eau pour l’irrigation fut repérés, les relevés des tensiomètres ont été réalisés ainsi que le relevé des pluviomètres.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui, sinon tout le monde va bien !

RV

PS : Je pense à vous Gros bisous de la part de Christophe C

11ème jour : samedi 10 novembre

Pour RV et moi Arnaud la journée commence à 6h30 avec un lever difficile.

7h10 petit déjeuner (pain, œuf brouillé, jus d’ananas).
7h45 départ pour Otavalo .
Arrivée à 9h10.

A partir de ce moment nous allons au marché de la ville qui est très touristique.
Achats multiples pour tout le monde (objets typiques, vêtements…)

12h30 repas dans un petit restaurant (pour certains : cochon grillé, riz et légumes, pour les autres :poulet, riz et patates).
13h30 départ pour Cayambe .

Arrivée à 14h30.
De la on part en pic up sous la bruine.
Arrivée chez Felipe à 15h.

15h30 départ pour les pompes, toujours sous la bruine.
Arrivée tout en haut des montagnes, puis descente dangereuse, séparation du groupe en deux.
Les plus rapides descendent avec Xavier le fils de Felipe (Vincent, FX, Aline, Patxiku et moi) voir d’abord la pompe à turbine, les autres partent avec Felipe voir le ballon bélier. Au bout de 30 minutes les groupes s’inversent. Le gros du groupe reste à la pompe à turbine à poser des questions et le petit groupe après avoir vu le ballon bélier on s’enfonce dans une forêt verdoyante le long d’un petit canal, je vais même y glisser dedans. Au bout du canal un champ d’orangers rempli de fruits, on en ramasse une trentaine et on est parti pour la remontée.
En haut dégustation pour tout le monde de ces fruits. Rafraîchissement bien mérité.
Une fois la pause finie le périple commence. 45 minutes de pic up sous la pluie.

Arrivés chez Felipe vers 19h30 trempés jusqu’aux os, un repas nous attend (cochon grillé et patates à volonté).
Fin du repas un petit feu se fait au milieu de la cuisine à même le sol (à ne pas essayer chez vous). Danses traditionnelles effectuées par nous même, avec les costumes.
Départ pour Mascarilla vers 22h dans une fourgonnette bâchée, dans le noir complet.
Au contrôle de police une peur prend tout le monde. Heureusement avec 5 dollars on nous laisse passer (vive la corruption).
Une fois arrivés au bercail tout le monde se couche, bien épuisés de la journée.

PS :Gros bisous à ma famille, je pense fort à vous. Arnaud

10ème jour : vendredi 9 novembre

Réveil matinal pour Caroline, Laura, Carolina et Antoine à 6h00 afin d’aller faire les courses a 6h30 à Ibarra. Ils ont pu retrouver Christophe et Mathieu partis depuis 2 jours.
Pour les autres restés à Mascarilla, certains ont eu quelques difficultés à se lever à 7h15 comme tous les jours dû à la soirée de la veille partagée avec des étudiants Américains venus au village et pour deux d’entre nous le petit déjeuner n’a pas eu lieu à cause de trop vouloir préserver l’eau. Tout le monde se prépare pour les activités de la matinée.
 Louis et Thierry aux 35 ha avec relevé des cultures d’une parcelle au pocket PC, Patxiku parti continuer les enquêtes au village avec comme conclusion que les gens ne savent pas exactement la quantité d’eau qu’ils consomment. Une longue attente pour Lucile, Arnaud, Louis, RV et moi afin de monter les parpaing au local de chloration et de les descendre à la garderie. (Jorge, l’aguatero, étant le responsable de nous trouver le transport !!!) L’aguatero qui à plusieurs cordes à son arc va nous monter le mur du local de chloration.
Pendant que certains restent au village, d’autres amènent les parpaings en camionnette au local de chloration. On s’est fait une belle frayeur et on ne pensait pas que l’on arriverait au bout. Après ces péripéties on arrive en bas du local de chloration. 2 par 2 et après 2h les parpaings, les sacs de ciment et de sable de plus de 50kg, sont au local. Dernières instructions pour l’aguatero et descente chez Pedro pour le repas.
Le groupe parti faire les courses qui devait revenir à 9h n’est revenu qu’à 12h après avoir  tourné en rond dans Ibarra pour trouver tout le matériel nécessaire à l’AEC et aux toilettes sèches que l’on embellit pour la future utilisation des toute la garderie (40 petits).
Anthony, FX et Vincent sont partis monter le mur de discrétion des toilettes sèches à la garderie mais manque de chance arrivés sur place, la porte était fermée. Ils décident alors d’aller réparer le Chanchito de la maison de l’association de Mascarilla.
De retour parmi nous, Mathieu et Christophe nous racontent leur court séjour à l’extérieur de la vallée : visite de l’entreprise d’un  « monteur de pompe », d’une fabrication de pain de sucre (jus de canne à sucre bouilli puis séché) appelé « raspadura » ou « panela », de roseraies, etc. La conclusion que le chef d’entreprise à faite sur notre groupe est qu’ils nous considère comme des ingénieurs et il a proposé au groupe entier d’aller visiter son entreprise et voir son travail sur des chantiers d’entretien. Rebondissant sur cela, Thierry à dit ce qu’il pensait du groupe et il assume sa méchanceté.

Repas appétissant avec du manioc (assez bon à mon goût), riz (habituel) et poulet rôti. 
A la fin du repas, petite mise au point du groupe sans les profs sur les quelques jours qu’il nous reste à Mascarilla avec un planning jour par jour des activités de chaque groupe.

Après tout cela, chacun reprend ses activités de l’après midi. Pour Lucile, ordinateur avec réalisation du plan de l’école de Chota avec MapInfo et commencement du dossier des conclusions du projet d’assainissement autonome. Caroline et Arnaud sont partis calculer les débits dans les canaux d’irrigations du tour d’eau correspondant, puis ils ont mis les étiquettes sur les tensiomètres. Anthony, FX, Vincent et Mathieu sont enfin allés monter le mur de la garderie. Antoine, RV et Christophe sont partis au local de chloration pour vérifier que le mur de l’aguatero est bien monté et commencé à raccorder la sortie de la chloration au réservoir. Louis a continué la reconnaissance au pocket PC des parcelles. Laura et moi sommes parties faire les enquêtes chez les particuliers et les gens du village nous accueillent, pour ceux que l’on a vus, à bras ouverts avec la récolte d’un jus de citron vert et des bananes. Puis comme nous avons fini le bas du village, j’ai revu le système de chloration avec plusieurs tests.

Première pluie pour nous à Mascarilla depuis Quito qui n’a pas duré longtemps mais suffisamment pour en mouiller certains.
Petite pause pour plusieurs d’entre nous et Laura et Caroline sont parties faire leur lessive.

Après cette petite pause où chacun fait ce qu’il souhaite, le repas se fait à 20h30 mais cette fois-ci il n’y a pas eu de soupe car Anatoria, la femme qui nous fait les repas n’a pas eu le temps de la faire donc nous avons eu juste le plat principal avec pâte (ça me manquait un peu), riz, tomate et oignons rouge, ce repas est accompagné d’une eau aromatisée. On a bien rigolé durant ce repas avec les blagues pendant que d’autres racontaient leur expérience à l’étranger. On pensait éviter la réunion mais pas de chance on a été rappelé à l’ordre. Les profs ont regardé le planning que nous avions réalisé l’après midi et nous ont demandé d’être précis sur le temps de chaque personne sur chaque activité. Tout le monde à une occupation pour la journée de dimanche, car il reste encore du travail à faire et peu de temps pour le faire donc on ne s’accorde qu’une journée de répit pour visiter.
Sur ce je passe le flambeau au suivant et comme on dit la suite au prochaine épisode.

Aline

PS 1 : Bisous à toute ma famille à qui je pense, j’appellerai la semaine prochaine avant de revenir et bon courage à ceux qui ont repris les cours. Bisous aussi à Zaza, Loulou, Morgane, PH, Charlotte et Tiphaine.
On ne meurt pas de faim ici !

PS 2 : Bisous d’Olga qui s’est bien reconnue pour la « top model » (elle se reconnaîtra)

PS 3 : Un petit bisous, je pense à vous. Christophe

PS4: on a sauté un jour car on n'a pas trouvé l'enregistrement de Patxiku sur la clef USB désolé.

8ème jour : mercredi 7 novembre

Après un petit déjeuner toujours aussi bon, le groupe se sépare pour différentes activités.
Carolina, Antoine, R.V, Patxiku, Mathieu et Christophe partent pour Ibarra en camionnette afin de faire les courses pour les projets sauf les deux derniers qui partent avec un employé de la Ariete (pompe) afin de voir son travail et les outils, les techniques utilisés ; ils ne reviennent que jeudi soir. Les achats sont faits pour le Chanchito (tuyaux, robinetterie, flotteurs, fixation…) et Antoine voit le prix des vannes pour son groupe.

Pendant ce temps, les deux filles du groupe AEC s’amusent follement à faire des calculs pour la chloration. Après leurs efforts mathématiques, c’est l’heure de la conclusion :  il faut attendre de connaître la concentration en chlore du produit qu’elles vont utiliser pour chlorer l’eau de consommation de Mascarilla, la dite concentration marquée sur le produit inconnu (elles ne savent pas encore lequel elles vont acheter). Ensuite, elles essaient de mettre au point un système de filtrage-chloration. Une explication s’impose. L’eau serait ralentie par une succession de tournants serrés puis serait filtrée une première fois dans un bac rempli de graviers retenu par une grille puis serait de nouveau filtrée par un bac de sable retenu par un tamis très fin. L’eau tomberait ensuite dans un bac dans lequel arriverait le produit X chloré puis l’eau chlorée serait mise dans le réservoir. Maintenant, le problème est de savoir si le débit conviendra au système pour ça ne déborde pas, ni qu’il ne soit pas suffisant.

François-Xavier et Vincent partent pour Chota afin de voir des techniciens pour des toilettes. Cependant, ils découvrent qu’ils sont seuls au rendez-vous.
 
Arnaud et Lucile changent pour un temps de groupe et travaillent pour les 35 ha de Mascarilla, à la recherche d’un canal d’irrigation principal. Ils finissent par le trouver après s’être retrouvés coincés à un endroit par de la canne à sucre (tout le monde sait que c’est dangereux cette plante, toujours prête à vous griffer, au minimum), mais cela leur a valu de refaire un tour dans les parcelles. En plus du canal, ils ont trouvé une vanne supplémentaire, passant ainsi de 3 à 4 vannes. Thierry et le groupe 35 ha se séparent sur les parcelles afin de faire différents travaux.

Anthony et Thierry  partent installer 4 tensiomètres dans les yucas (maniocs) de Walter tandis qu’avec le pocket PC, je travaille sur la parcelle de Pedro Borja en relevant le périmètre de la parcelle, les cultures et le réseau d’irrigation (ce dernier avec Thierry). Pendant ce temps, Louis se prenait pour un oiseau.

Le groupe Mirador (Vincent , Arnaud plus Carolina) partent pour l’après-midi voir CIFANE afin de faire un compte-rendu. L’achat de la pompe pour ce projet est annulé car les 15 agriculteurs ne veulent ou ne peuvent pas payer 100$ donc les garçons feront toutes les mesures possibles pour le groupe de l’année prochaine. On a su après que le nombre d’agriculteurs concernés était plus important ce qui aurait induit une baisse de la participation.

Tous les autres (Anthony, Louis, R.V, Patxiku, F_X et Antoine) vont à Chota pour installer le Chanchito). Cependant, une mauvaise mesure de diamètre fait que les achats ne correspondent pas, notamment les tuyaux, donc peu de choses ont été faites.

Lucile et moi, faisons les relevés tensiométriques avec Walter pour lui expliquer le fonctionnement, ensuite nous discutons avec Laura et Aline afin de proposer des solutions puis nous faisons les relevés des tensios de Juan et partons finir la parcelle de Pedro avec le pocket PC..

A ce moment-là (18h), c’est l’heure de la réunion avec les habitants de Mascarilla qui sont venus. C’est une longue réunion de 2h30 avec environ 50 personnes (pour finir avec une dizaine) dans le Coliseo (salle de sport). Tout d’abord, Carolina explique la raison de notre présence ici. Ensuite, vient une présentation générale faite par tous les élèves (situation de la France et de Saintes, les 3 spécialités de GEMEAU, le MIL et le partenariat avec CIFANE, le travail des années précédentes, le partenariat donnant-donnant, les actions faites avant le départ).
De plus, chaque groupe passe devant son public, tout en étant traduit par Carolina (2h3O de réunion, imaginez le temps mis sans la traduction).
On a commencé par le Mirador car cela les intéresse moins, ce projet ne se faisant pas à Mascarilla, et donc, ça n’a pas duré longtemps.
 Vient ensuite le groupe assainissement avec les projets du Chanchito, de l’assainissement autonome et des toilettes sèches. Ces dernières ont rencontré plus de succès, donnant lieu à des questions venant de toute part et surtout, de notre part, des informations pour essayer au maximum de les sensibiliser.
 Le prix du meilleur audimat et du meilleur temps revient au groupe AEC, notamment grâce à leur travail sur le réseau (pour la chloration pas de soucis, même pour payer eux-même le chlore). En effet, ce groupe et tous les autres, avons découvert un nouveau réservoir (sans doute assez important), des vannes et des conduites ce qui a amené de nombreuses discussions (intenses) et des règlements de compte entre certains villageois. Ce projet est donc à revoir à l’aide de ces nouvelles données, et ce, en commençant par les voir .
Anthony, Louis et moi ont bien cru que notre projet n’allait pas être entendu, tant les habitants étaient frigorifiés et avaient faim (NB : NOUS AUSSI !!!). Nous avons tout de même fait une présentation rapide et avons eu le droit à quelques questions mais comme dit précédemment, le froid et la faim ont fait réagir Salomon qui, par des signes très explicatifs, a mis fin à cette réunion.
Après un début de repas calme, nous avons cru échapper à l’habituelle discussion sur nos journées mais non, un tour de table est lancé par nos deux profs restants afin de connaître l’emploi du temps de chacun pour le lendemain. Je tiens à dire que ça a plutôt été long et parfois houleux… mais bon, l’envie de travailler est toujours là.
Caroline

PS1 : un petit bonjour à tout le monde. J’espère que je ne vous manque pas trop et sinon, je reviens dans pas trop longtemps donc patience. Je pense très fort à ceux qui ont repris les cours en leur souhaitant de bien s’amuser. J’espère ramener un peu de chaleur en France mais je pense qu’il faudra vous contenter de mes coups de soleil ! ;). Plein de bisous tout doux. Caroline.

PS2 : coucou à toute ma petite famille, je pense très fort à vous. Pour moi, tout se passe bien. Je vous fait plein de gros bisous ainsi qu’au toutounou. Lucile.

PS3 : tout le groupe veut faire savoir à Mathieu qu’on pense à lui et que l’on regrette toujours qu’il n’ait pas pu venir. On espère que tu vas mieux. De gros bisous de la part des filles et de la part des gars, et bien, un serrement de main chaleureux.

7ème jour : Mardi 6 novembre

Notre troisième jour à Mascarilla  commence comme d’habitude par un bon petit déjeuner (excepté le fromage dans les croissants). Le matin, le groupe « El Mirador » avait rendez-vous à 9h avec les quinze agriculteurs concernés par le projet. Ceux-ci avait entre temps nettoyé tout le chemin d’accès et la zone de travail aux abords du canal. Après discussion, le groupe a découvert une nouvelle prise d’eau en bon état, prête pour un raccordement. Ils ont aussi pris connaissance de la présence sur un poste d’eau potable inexploité depuis 8 ans. Après une destruction de la dalle en béton avec un rocher, la vanne appartient désormais au Mirador.
Pendant ce temps, le groupe d’alimentation en eau de consommation a passé la matinée à chercher une ventouse toujours introuvable.
Les personnes chargées de l’assainissement à Chota ont, quant à elles, préparé des trous pour faire le test de Porchet puis ont participé à une réunion d’information avec CIFANE.
Notre groupe des 35 ha de Mascarilla a localisé précisément les cultures sur six des seize parcelles sur papier avant de repérer au Pocket PC une centaine d’avocatier sur la parcelle de Juan Mendez l’après-midi.
Le test de Porchet n’a pas pu aboutir après le déjeuner à cause d’un problème au niveau du goutte-à-goutte et de la poire de niveau. Cette expérience est donc reportée en atte,ndant de remédier à ces problèmes.
En deuxième partie de journée, la recherche de la ventouse du groupe AEC est abandonnée car personne n’a d’idée quant à sa localisation sur le réseau. Ils ont donc entrepris d’évaluer les volumes d’eau perdu par fuites, fuites qui pour certaines ont été faites volontairement par un habitant afin d’évacuer l’air du réseau, autrement dis pour remplacer une ventouse.
Très bonne nouvelle pour le projet « El Mirador » qui ont eu une réunion avec un fabricant de système de pompage cette après-midi et ont pu trouver un système de turbine couplé à une pompe qui remplirait totalement les objectifs du projet. Il serait envisageable de pouvoir installer ce système avant notre départ si tout le monde met la main à la patte car demain le devis doit être signé pour la pompe, la turbine et les canalisations (pour moins de 2000 euros) mais le délai pour la pompe devrait s’étendre jusqu’à mercredi prochain. Affaire à suivre.
 
Anthony

6ème jour : lundi 5 novembre

35h.jpg
Ce matin, après un rapide petit déjeuner pour notre groupe des 35 ha, nous sommes partis avec Walter, un des plus jeunes agriculteurs, découvrir la prise d’eau du canal adducteur d’irrigation située sur la rivière El Angel à 8 kilomètres de Mascarilla à vol d’oiseau. L’aventure et la découverte étaient au rendez vous, car nous n’en finissons pas de découvrir de nouveaux fruits, de nouvelles saveurs ainsi que de nouveaux paysages. Nous avons en outre réalisé les premières mesures de débits avec Caroline et Anthony.
L’après midi s’est déroulée plus tranquillement pour notre groupe car nous avons commencé le travail sur les tensiomètres (mise en place, vérification du fonctionnement) avec l’agriculteur nommé Juan Mendez sur sa parcelle d’avocatiers.

Le groupe de Vincent et compagnie a quant à lui bien travaillé sur el Mirador : tout d’abord en faisant une réunion avec une douzaine d’agriculteurs afin de leur présenter quels sont les différents moyens pour faire monter l’eau sur le plateau de tuna. Ensuite le groupe a commencé un repérage du site ainsi que des travaux à effectuer le lendemain sur la prise d’eau du canal.

Le groupe des toilettes sèches, pour sa part, a mené une étude sur les possibilités d’installation du Chanchito sur l’Ecole de Chota en relevant des points GPS, des mesures. Une question serait de savoir quelles toilettes réhabiliter en premier.

Enfin, le groupe d’adduction d’eau potable a dans la matinée continué sa reconnaissance du réseau, un réservoir à d’ailleurs été découvert. Après de nombreuses enquêtes, il s’avère qu’il ne concerne pas le réseau d’eau de Mascarilla. Ensuite une réunion avec le maire de la vallée ainsi qu’un ingénieur a permis de confronter notre projet de réhabilitation avec celui d’installation d’un nouveau réseau promis par l’administration, ce qui à permis d’obtenir l’ascendant pour mener à bien le travail de réparation du réseau de Mascarilla après maintes palabres.
 
La nourriture fut comme tout les jours excellente, bien que comme toujours aussi à base de riz, mais on doit avouer que l’on ne meurt vraiment pas de faim. D’autant  plus que l’on savoure quotidiennement ces délicieux jus de fruits à base de papaye, tomate sucrée, goyave, naranjia, fruits de la passion…

Le sentiment général sortant de cette longue journée est que chaque groupe s’est rendu compte que la situation sur le terrain ne concorde pas vraiment avec ce que l’on imagine en France, et que le développement n’est jamais chose facile car travailler avec des gens ayant une autre manière de penser offre toujours des complications sur l’avancement et la possibilité des travaux.

Louis

5ème jour : dimanche 4 novembre


Deuxième jour de bonheur à Mascarilla enfin nous rentrons dans le vif du sujet :

Repas :
Petit déjeuner 7h30 – 8h00 :
- Jus de fruit de la passion
- Gâteaux apéro en guise de brioche car le boulanger était encore soul !!!
- Chocolat chaud
- Omelette
 
Déjeuner :
- Soupe : pomme de terre ; poulet ; dés de carottes ; coriandre ;
- Riz ; porc ; petit poids ; oignons

Dîner :
- Soupe ; pattes ; pomme de terre ; dés de carottes
- Riz ; poulet ; oignon ; carotte ; mais
- Infusion à la camomille
 
Après le copieux petit déjeuner le groupe à été réparti selon leurs projets :
- Assainissement
- Alimentation en Eau de Consommation
- El Mirador (pompage pour irrigation de la Tuna)
- Mascarilla (étude du besoin en eau des cultures)

Assainissement :
Visite de la garderie n°2 et de l’école primaire
Visite de la plate forme de compostage
Tentative de visite du chanchito (impossible de trouver la clé)
Préparation de la présentation à CIFANE (ONG)
(François Xavier ; Vincent A ; Patxiku ; Lucile)

Alimentation en eau de Consommation :
Visite du réservoir et du poste de chloration
Repérage de la partie basse et haute du réseau
Marquage des canalisations dans la rue principale du village
(Aline ; Laura ; Antoine)

El Mirador :
Préparation de la réunion à CIFANE
Tableau comparatif des solutions
(Vincent R ; Mathieu)

Mascarilla :
Découverte des parcelles pour la pose de tensiomètres
Dessin des parcelles pour chaque agriculteur
Dégustation des produits cultivés (mangues, goyaves, avocats)
(Louis ; Antony ; Arnaud ; Caroline)

4eme jour : samedi 3 novembre


Réveil en fanfare à 6h15 pour finir de préparer les sacs et être prêts à partir en taxi à 7h. Mais voilà, les taxis sont arrivés en avance, donc Carolina était énervée, donc le départ a été précipité.

Une fois enfournés dans les taxis, on remarque que la conduite des chauffeurs est la même que les chauffeurs de bus : qu’il pleuve (comme c’était le cas), qu’il vente ou qu’il neige, ils roulent vite, en slalomant, et sans se soucier de quelques feux rouges grillés si ça peut les arranger. Les taxis en question étaient censés nous amener à un endroit où on pouvait prendre un bus pour Otavalo, ville où il y a un superbe marché. Les taxis ont décidé de nous faire visiter un endroit où il n’y avait pas de bus pour Otavalo avant de nous emmener finalement à la gare routière.

Là nous trouvons après une heure de recherche un bus qui pourra nous conduire à Otavalo. En route nous prenons un petit déjeuner bien mérité à base de plats locaux tout en admirant des paysages grandioses de montagnes arides, puis de plus en plus verdoyantes. Nous arrivons en milieu de matinée à Otavalo où nous sommes accueillis par Pedro et Orlando qui emmèneront nos gros sacs à Mascarilla pendant que nous ferons nos emplettes. C’est à ce moment que nous avons remarqué les premiers vols supposés, malgré toute sa vigilance.

otavalo.jpgA 10h45 les profs effectuent un lâché de GEMEAU dans le marché d’Otavalo, qui ne prendra fin difficilement qu'1h30 plus tard après maints marchandages. Enfin nous avons mangé dans un restaurant chinois... des plats locaux aux portions bien remplies en prévision de semaines moins nourrissantes.

Une fois le repas fini, pour ceux qui ont pu, nous revoilà partis en bus pour Cotacatchi, la ville du cuir. En chemin nous avons trouvé quelques mains baladeuses, mains qui n’ont pas réussi à parvenir à leur fin (ouf, les cartes de jeux de Caro sont sauvées). Arrivés à Cotacatchi, deuxième lâché de GEMEAU, qui laissent leurs poches Cotacatchi.jpgavec moins de sous mais beaucoup de cuir.
Une fois ceci fait, on repart à la recherche d’un bus pour Ibarra afin de trouver une correspondance pour Mascarilla. On trouve donc un bus aromatisé à l’essence, et nous voilà repartis dans un paysage remarquable comme je pense qu’il n’existe que là bas. On prend ensuite la correspondance pour la vallée du Chota, et nous arrivons à 1 km de Mascarilla, les plus courageux feront le chemin à pied, pendant que les autres profiteront du passage d’un pic up.

Arrivés devant la maison de Pedro, nous sommes répartis dans les maisons par 2 ou 4. Une fois l’installation finie, nous revenons manger chez Pedro un plat qui fait mentir tout le monde quand ils disent qu’on ne mange pas bien à Mascarilla.
A la fin du repas, nous avons fait le point sur la journée du lendemain, et approfondi la question des toilettes sèches. On nous a informés que personne ne les utilisait, alors, nous avons décidé que durant notre séjour, nous utiliserions les toilettes sèches pendant les heures d’ouverture de la garderie.
Voilà, c’est ainsi que se termine notre journée.

Ps1 : maman le 17 novembre, il y a grève des trains est ce qu’il serait possible de venir me chercher à Bordeaux dans l’après midi ?
Bisous à tous ceux qui voudront bien les recevoir.
 Laura
 
Ps2 : merci pour le message Joanes même si maintenant, tout le monde connaît ton adorable surnom. Fais plein de bisous à Ulysse. Maman, promis, je suis sage, autant que possible, passe le bonjour à tout le monde.
 Caroline

PS3 : Salut à tous les goyos de Desclaude... piouf ça fait du monde ! Tout va bien pour nous (profs), on cadre bien nos p'tits étudiant(e)s, on leur mène la vie dure... mais on les aime bien quand même. Bisous dodo. Thierry

3eme jour : Vendredi 2 novembre

Une nouvelle journée se lève sur Quito où un soleil de plomb remplace les nuages et la pluie d’hier. Nous avons pris le petit déjeuner vers 8h ce matin. Au menu, petit pain brioché, confiture de fraise, chocolat chaud et jus de naranjilla. Pour une fois tout le monde est pleinement satisfait de son repas. Il est 8h30, c’est avec un estomac bien rempli et sous un grand soleil que nous embarquons dans le bus que nous avons loué pour la journée.
Nous prenons la direction de Calderon, situé à une quinzaine de kilomètres au Nord de Quito. Nous nous rendons au cimetière, et aujourd’hui, jour des morts, des centaines de personnes y sont rassemblées pour rendre hommage aux défunts. Une fois à l’intérieur, nous pouvons apercevoir que les gens viennent en famille et se regroupent autour d’une tombe afin de manger ensemble, d’autres rafraîchissent les peintures écaillées  des tombeaux, enfin les derniers sont regroupés au centre du cimetière afin de chanter pour la mémoire de toutes les personnes Calderondisparues. Afin de respecter la tradition, nous avons tous mangé notre "guagua" (offert par un Equatorienne), un petit pain briochée en forme de poupée portant notre prénom et fourré de confiture de "zambo" (qui ressemble au potiron de chez nous). Après, nous sommes partis dans la rue principale où sont regroupés des commerces en tout genre. Durant 1/2h, nous avons pu flâner au hasard des vitrines. Nous avons pu, entre autre, observer les "masapan" qui sont de petits objets fait de pâte à pain colorée puis vernis, représentant souvent des personnages fantasques.

Ensuite, nous avons pris la direction de La Mitad del Mundo, "la moitié du monde". Comme son nom l’indique, nous nous situons sur la ligne qui sépare l’hémisphère nord de l’hémisphère sud. Après avoir fait quelques photos de groupe, une partie du groupe a fait les différentes boutiques de souvenirs pendant que nous avons eu la chance d’observer un spectacle de danse Latraditionnelle. Sur des airs de guitare et de flûte de pan, danseurs et danseuses, vêtus de costumes hauts en couleurs, enchaînent leurs chorégraphies. La plus impressionnante de toutes était celle où des petites filles dansaient avec une bouteille en équilibre sur la tête du début à la fin et sans la faire tomber une seule fois.

Nous nous sommes ensuite rendus à "Pucará de Rumicuchu", afin de visiter les ruines d’une forteresse inca. Située sur un point haut, elle avait pour but de protéger l’empire inca des invasions mais on y trouvait aussi un lieu de culte. Ce site est étonnamment inexploité. Aucune pancarte à l’arrivée, uniquement une chaîne barrant l’entrée du parking. Sur le site, idem, aucune indication sur les différentes composantes du site. Nous avons donc parcouru le site seuls.

Pour continuer notre journée, nous avons rejoint le cratère de Pululahua profond de 300m et de 4km de circonférence. Malheureusement, à notre arrivée la brume avait envahi le décor et on ne voyait plus à 10m ! C’est donc en observant les cartes postales en vente sur le site que nous avons découvert le paysage de ce cratère.
Nous avons repris la route Quito afin de déjeuner, il est déjà 17h lorsque nous arrivons au restaurant « La Ambatenita ». Pour quelques dollars seulement, nous avons mangé des plats à base de riz, de viande, de haricots rouges et de pomme de terre.
A la tombée de la nuit, nous avons repris notre route et nous avons rejoint le Quito colonial où les bâtiments typiquement espagnols se regroupent autour de places fleuries. Nous avons pu observer la cathédrale puis nous avons continué à pied dans le quartier. Nous avons commencé par la place San Fransisco et nous avons continué jusqu’à la Calle de la Ronda, une petite rue très étroite où était réunis à l’époque tous les différents métiers. Aujourd’hui, la rue est parsemée de petite expositions afin de mettre en valeur ce lieu incontournable de Quito. L’autre particularité de cette rue est la proximité des balcons, ce qui permettait aux habitants de pouvoir communiquer facilement. Cette rue ressemble beaucoup à celle du centre de Pampelune en Espagne.
Finalement, nous avons rejoint l’hôtel avec Lucile, Vincent, Mr Gaillou et Mr Cazaux pour mettre à jour le blog, pendant que les autres sont allés boire un coup avant de rentrer se reposer et boucler les sacs avant de prendre la route de la vallée du Chota demain matin.

François Xavier

2ème jour : JEUDI 1 NOVEMBRE

Après une brève nuit, nous nous sommes levés à 4 h pour un départ de l’hôtel prévu à 4 h 30. Changement de programme, quand 4 h 30 fut sonné, pas de bus à l’horizon et aucune nouvelle de Avianca (Compagnie aérienne du vol Bogota-Quito), arrangeant ainsi des retardataires en manque de sommeil. Durant l’attente du bus, l’hôtel nous a servi un petit très petit déjeuner c’est à dire un sandwich composé d’une tranche d’emmental et une tranche de jambon  de la taille d’un morceau de pain de mie, avec le sandwich nous avons eu droit à un café et à deux briques de jus de fruit.
Finalement 5 h arrive et toujours aucune nouvelle du bus. Vers 5 h 10 un taxi arrive avec une hôtesse de Avianca, qui nous annonce à ce moment-là qu’il n’y a pas de bus et qu’il faut donc aller à l’aéroport en taxi, des groupes de 4 sont formés pour ensuite faire une répartition rapide dans les taxis pour arriver le plus vite possible à l’aéroport.
Ensuite une fois à l’aéroport nous nous dirigeons vers la porte 4. L’embarquement a enfin lieu, et nous pouvons maintenant prendre la direction de Quito. Le vol dure 1 h 30, pas de problème de nausée cette fois si. L’arrivée à Quito à lieu à 8 h 30. Nous procédons aux différentes formalités d’entrée dans un pays, puis nous récupérons nos bagages. Dans la foulée nous prenons la direction de l’hôtel, où nous avons 30 min pour poser les sacs et se changer.

11 h 30 : Embarquement immédiat avec le Trolé Bus appareil plutôt nerveux au démarrage en direction d’un magasin hydraulique pour avoir des renseignements sur des pompes.
13 h : Remplissage des estomacs, où nous mangeons de la nourriture typique.

15 h : A l’assaut des taxis,  pour prendre contact avec CIFANE de Quito pour créer un éventuel partenariat. Dans ce périple nous avons été séparés en 4 groupes, dont les taxis se suivaient de 500 m environ. Les 2 premiers ont continué quand les deux autres se sont arrêtés (au bon endroit). Conclusion, il a fallu que l’on se retrouve, que l’on retrouve la bonne adresse, et tout ça pour découvrir sous des trombes d’eau, que CIFANE avait déménagé. Il a donc fallu revenir dans un endroit un peu plus civilisé, toujours sous des trombes d’eau, pour trouver un bus bondé et enfin pouvoir retourner à l’hôtel.
18h : Rendez-vous dans la salle à manger pour déguster une spécialité locale : la colada morada. C’est une boisson typique préparée à l’occasion de la fête des morts. Elle est faite à base de cassis, mûre, … et le tout fait une espèce de confiture chaude à déguster accompagné d’un bout de pain, ou avec une cuillère. Personnellement, j’ai trouvé ça bon, et la recette sera disponible plus tard.

19h30 : on a dégusté le fameux pullo fritas, et tout le monde au lit pour se reposer enfin de ces deux jours sans trop de sommeil.

Lucile

1er jour... le mercredi 31... de 27 heures... le jour le plus long !

Ca y est c’est parti, après l’arrivée au rendez-vous, c’est le départ, un petit au revoir à Mr Jousserand et nous voilà sur la route de Bordeaux. Arrivée à l’hôtel F1 pour une petite nuit de sommeil.
DEBOUT !! 4h00 avec les effectifs au complet ! Enregistrement des bagages à l’aéroport, 5h30 petits croissants offerts par la régie, un café et en route pour la salle d’embarquement.

6h30 premier décollage et baptême de l’air pour Aline, Caroline et Vincent (les visages sont plutôt pâles ) là je reconnais (photos compromettantes) qu’à la moitié du vol, la petite poche en papier m’aurait bien servi… (mais non).

Arrivée à Roissy à 7h50 direction le terminal 2F et ses Duty free. Ici nous attend une diversité culturelle impressionnante où l’on peut distinguer toutes les différentes population d’un simple coup d’œil ( et 16 Français au milieu de 200 Afro-américains ). Petite péripétie pour nos quatre grands fumeurs qui, après être sorti du terminal pour en griller une, se sont retrouvés derrière une file de 80 personnes pour re-rentrer !!! Heureusement pas de retard.

L’étape suivante est la plus éprouvante, 11h05 de vol pour traverser l’Atlantique qui commence par une heure d’attente dans l’avion cloué au sol. La suite, SUPERBE, de la capitale vue du ciel jusqu'à belle île, les paysages se succèdent jusqu'au grand BLEU !
 
Le vol se passe très bien, certains font connaissances d’autres préparent la restitution pour CIFANE, le déjeuner et le dîner nous mettent en condition pour la cuisine locale. La suite se compose du survol de St Martin et des îles Margarita, puis de Caracas au Venezuela, à ce moment la longueur du vol pèse sur les esprits et beaucoup sont pressés d’atterrir.
Arrivée sur Bogota à 22h00 heure française (13h sans sommeil) Les importantes turbulences dues aux montagnes font vaciller l’avion et une secousse particulièrement violente provoque chez Lucile une nausée qui lui fera, contrairement à moi, remplir son petit sac en papier. Mais rien de mal, tout se finit bien et elle sortira même de l’avion avec un très grand sourire.
A Bogota, un stewart très gentil nous évite le ré-enregistrement de nos bagages nous passons donc ensuite au portique magnétique où Mathieu, obligé d’enlever sa ceinture en métal, se retrouve en caleçon devant les trois douanières colombiennes, non gêné, il continue son chemin pantalon sur les chevilles et se rhabille un peu plus loin.

Après l’attente en salle d’embarquement à Bogota (rendue active grâce au travail sur la restitution du groupe au complet) nous embarquons pour Quito mais nous sommes obligés d’attendre un passager en retard pendant 45min puis lorsqu’il arrive, on nous annonce 15 min plus tard que le vol est annulé a cause des mauvaises conditions météo a Quito.
Retour en salle d’embarquement (4h heure française, 24h sans sommeil) où plusieurs d’entre nous s’assoupiront quelques secondes.
6h30 H.F Départ du terminal vers l’hôtel de Bogota pour passer le reste de la nuit
8h30 H .F Hotel Bogotá Plein ! Reprise du bus pour trouver un autre hôtel, ce petit périple nous aura permis de découvrir la ville de Bogota By Night.
A l’arrivée devant le nouvel hôtel, Carolina nous fait une plaidoirie digne des plus grands (Félicitation) pour que le groupe retourne dormir à l’aéroport puisque c’est ce que nous avions convenu dans bus juste avant.
 Au final, nous nous sommes retrouvés dans cet hôtel 4 étoiles très accueillant où nous avons pu dormir 2 heures ( Après 27 heures sans dormir) avant de repartir vers l’aéroport a 4h30 le lendemain matin.

Armand Vincent.
 

Enfin des nouvelles...

Après quelques péripéties sans gravité en Colombie... nous sommes en mesure de donner des nouvelles ! La météo est la cause de nos problèmes... tout est enfin résolu.
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