3eme jour : Vendredi 2 novembre

Une nouvelle journée se lève sur Quito où un soleil de plomb remplace les nuages et la pluie d’hier. Nous avons pris le petit déjeuner vers 8h ce matin. Au menu, petit pain brioché, confiture de fraise, chocolat chaud et jus de naranjilla. Pour une fois tout le monde est pleinement satisfait de son repas. Il est 8h30, c’est avec un estomac bien rempli et sous un grand soleil que nous embarquons dans le bus que nous avons loué pour la journée.
Nous prenons la direction de Calderon, situé à une quinzaine de kilomètres au Nord de Quito. Nous nous rendons au cimetière, et aujourd’hui, jour des morts, des centaines de personnes y sont rassemblées pour rendre hommage aux défunts. Une fois à l’intérieur, nous pouvons apercevoir que les gens viennent en famille et se regroupent autour d’une tombe afin de manger ensemble, d’autres rafraîchissent les peintures écaillées  des tombeaux, enfin les derniers sont regroupés au centre du cimetière afin de chanter pour la mémoire de toutes les personnes Calderondisparues. Afin de respecter la tradition, nous avons tous mangé notre "guagua" (offert par un Equatorienne), un petit pain briochée en forme de poupée portant notre prénom et fourré de confiture de "zambo" (qui ressemble au potiron de chez nous). Après, nous sommes partis dans la rue principale où sont regroupés des commerces en tout genre. Durant 1/2h, nous avons pu flâner au hasard des vitrines. Nous avons pu, entre autre, observer les "masapan" qui sont de petits objets fait de pâte à pain colorée puis vernis, représentant souvent des personnages fantasques.

Ensuite, nous avons pris la direction de La Mitad del Mundo, "la moitié du monde". Comme son nom l’indique, nous nous situons sur la ligne qui sépare l’hémisphère nord de l’hémisphère sud. Après avoir fait quelques photos de groupe, une partie du groupe a fait les différentes boutiques de souvenirs pendant que nous avons eu la chance d’observer un spectacle de danse Latraditionnelle. Sur des airs de guitare et de flûte de pan, danseurs et danseuses, vêtus de costumes hauts en couleurs, enchaînent leurs chorégraphies. La plus impressionnante de toutes était celle où des petites filles dansaient avec une bouteille en équilibre sur la tête du début à la fin et sans la faire tomber une seule fois.

Nous nous sommes ensuite rendus à "Pucará de Rumicuchu", afin de visiter les ruines d’une forteresse inca. Située sur un point haut, elle avait pour but de protéger l’empire inca des invasions mais on y trouvait aussi un lieu de culte. Ce site est étonnamment inexploité. Aucune pancarte à l’arrivée, uniquement une chaîne barrant l’entrée du parking. Sur le site, idem, aucune indication sur les différentes composantes du site. Nous avons donc parcouru le site seuls.

Pour continuer notre journée, nous avons rejoint le cratère de Pululahua profond de 300m et de 4km de circonférence. Malheureusement, à notre arrivée la brume avait envahi le décor et on ne voyait plus à 10m ! C’est donc en observant les cartes postales en vente sur le site que nous avons découvert le paysage de ce cratère.
Nous avons repris la route Quito afin de déjeuner, il est déjà 17h lorsque nous arrivons au restaurant « La Ambatenita ». Pour quelques dollars seulement, nous avons mangé des plats à base de riz, de viande, de haricots rouges et de pomme de terre.
A la tombée de la nuit, nous avons repris notre route et nous avons rejoint le Quito colonial où les bâtiments typiquement espagnols se regroupent autour de places fleuries. Nous avons pu observer la cathédrale puis nous avons continué à pied dans le quartier. Nous avons commencé par la place San Fransisco et nous avons continué jusqu’à la Calle de la Ronda, une petite rue très étroite où était réunis à l’époque tous les différents métiers. Aujourd’hui, la rue est parsemée de petite expositions afin de mettre en valeur ce lieu incontournable de Quito. L’autre particularité de cette rue est la proximité des balcons, ce qui permettait aux habitants de pouvoir communiquer facilement. Cette rue ressemble beaucoup à celle du centre de Pampelune en Espagne.
Finalement, nous avons rejoint l’hôtel avec Lucile, Vincent, Mr Gaillou et Mr Cazaux pour mettre à jour le blog, pendant que les autres sont allés boire un coup avant de rentrer se reposer et boucler les sacs avant de prendre la route de la vallée du Chota demain matin.

François Xavier

2ème jour : JEUDI 1 NOVEMBRE

Après une brève nuit, nous nous sommes levés à 4 h pour un départ de l’hôtel prévu à 4 h 30. Changement de programme, quand 4 h 30 fut sonné, pas de bus à l’horizon et aucune nouvelle de Avianca (Compagnie aérienne du vol Bogota-Quito), arrangeant ainsi des retardataires en manque de sommeil. Durant l’attente du bus, l’hôtel nous a servi un petit très petit déjeuner c’est à dire un sandwich composé d’une tranche d’emmental et une tranche de jambon  de la taille d’un morceau de pain de mie, avec le sandwich nous avons eu droit à un café et à deux briques de jus de fruit.
Finalement 5 h arrive et toujours aucune nouvelle du bus. Vers 5 h 10 un taxi arrive avec une hôtesse de Avianca, qui nous annonce à ce moment-là qu’il n’y a pas de bus et qu’il faut donc aller à l’aéroport en taxi, des groupes de 4 sont formés pour ensuite faire une répartition rapide dans les taxis pour arriver le plus vite possible à l’aéroport.
Ensuite une fois à l’aéroport nous nous dirigeons vers la porte 4. L’embarquement a enfin lieu, et nous pouvons maintenant prendre la direction de Quito. Le vol dure 1 h 30, pas de problème de nausée cette fois si. L’arrivée à Quito à lieu à 8 h 30. Nous procédons aux différentes formalités d’entrée dans un pays, puis nous récupérons nos bagages. Dans la foulée nous prenons la direction de l’hôtel, où nous avons 30 min pour poser les sacs et se changer.

11 h 30 : Embarquement immédiat avec le Trolé Bus appareil plutôt nerveux au démarrage en direction d’un magasin hydraulique pour avoir des renseignements sur des pompes.
13 h : Remplissage des estomacs, où nous mangeons de la nourriture typique.

15 h : A l’assaut des taxis,  pour prendre contact avec CIFANE de Quito pour créer un éventuel partenariat. Dans ce périple nous avons été séparés en 4 groupes, dont les taxis se suivaient de 500 m environ. Les 2 premiers ont continué quand les deux autres se sont arrêtés (au bon endroit). Conclusion, il a fallu que l’on se retrouve, que l’on retrouve la bonne adresse, et tout ça pour découvrir sous des trombes d’eau, que CIFANE avait déménagé. Il a donc fallu revenir dans un endroit un peu plus civilisé, toujours sous des trombes d’eau, pour trouver un bus bondé et enfin pouvoir retourner à l’hôtel.
18h : Rendez-vous dans la salle à manger pour déguster une spécialité locale : la colada morada. C’est une boisson typique préparée à l’occasion de la fête des morts. Elle est faite à base de cassis, mûre, … et le tout fait une espèce de confiture chaude à déguster accompagné d’un bout de pain, ou avec une cuillère. Personnellement, j’ai trouvé ça bon, et la recette sera disponible plus tard.

19h30 : on a dégusté le fameux pullo fritas, et tout le monde au lit pour se reposer enfin de ces deux jours sans trop de sommeil.

Lucile

1er jour... le mercredi 31... de 27 heures... le jour le plus long !

Ca y est c’est parti, après l’arrivée au rendez-vous, c’est le départ, un petit au revoir à Mr Jousserand et nous voilà sur la route de Bordeaux. Arrivée à l’hôtel F1 pour une petite nuit de sommeil.
DEBOUT !! 4h00 avec les effectifs au complet ! Enregistrement des bagages à l’aéroport, 5h30 petits croissants offerts par la régie, un café et en route pour la salle d’embarquement.

6h30 premier décollage et baptême de l’air pour Aline, Caroline et Vincent (les visages sont plutôt pâles ) là je reconnais (photos compromettantes) qu’à la moitié du vol, la petite poche en papier m’aurait bien servi… (mais non).

Arrivée à Roissy à 7h50 direction le terminal 2F et ses Duty free. Ici nous attend une diversité culturelle impressionnante où l’on peut distinguer toutes les différentes population d’un simple coup d’œil ( et 16 Français au milieu de 200 Afro-américains ). Petite péripétie pour nos quatre grands fumeurs qui, après être sorti du terminal pour en griller une, se sont retrouvés derrière une file de 80 personnes pour re-rentrer !!! Heureusement pas de retard.

L’étape suivante est la plus éprouvante, 11h05 de vol pour traverser l’Atlantique qui commence par une heure d’attente dans l’avion cloué au sol. La suite, SUPERBE, de la capitale vue du ciel jusqu'à belle île, les paysages se succèdent jusqu'au grand BLEU !
 
Le vol se passe très bien, certains font connaissances d’autres préparent la restitution pour CIFANE, le déjeuner et le dîner nous mettent en condition pour la cuisine locale. La suite se compose du survol de St Martin et des îles Margarita, puis de Caracas au Venezuela, à ce moment la longueur du vol pèse sur les esprits et beaucoup sont pressés d’atterrir.
Arrivée sur Bogota à 22h00 heure française (13h sans sommeil) Les importantes turbulences dues aux montagnes font vaciller l’avion et une secousse particulièrement violente provoque chez Lucile une nausée qui lui fera, contrairement à moi, remplir son petit sac en papier. Mais rien de mal, tout se finit bien et elle sortira même de l’avion avec un très grand sourire.
A Bogota, un stewart très gentil nous évite le ré-enregistrement de nos bagages nous passons donc ensuite au portique magnétique où Mathieu, obligé d’enlever sa ceinture en métal, se retrouve en caleçon devant les trois douanières colombiennes, non gêné, il continue son chemin pantalon sur les chevilles et se rhabille un peu plus loin.

Après l’attente en salle d’embarquement à Bogota (rendue active grâce au travail sur la restitution du groupe au complet) nous embarquons pour Quito mais nous sommes obligés d’attendre un passager en retard pendant 45min puis lorsqu’il arrive, on nous annonce 15 min plus tard que le vol est annulé a cause des mauvaises conditions météo a Quito.
Retour en salle d’embarquement (4h heure française, 24h sans sommeil) où plusieurs d’entre nous s’assoupiront quelques secondes.
6h30 H.F Départ du terminal vers l’hôtel de Bogota pour passer le reste de la nuit
8h30 H .F Hotel Bogotá Plein ! Reprise du bus pour trouver un autre hôtel, ce petit périple nous aura permis de découvrir la ville de Bogota By Night.
A l’arrivée devant le nouvel hôtel, Carolina nous fait une plaidoirie digne des plus grands (Félicitation) pour que le groupe retourne dormir à l’aéroport puisque c’est ce que nous avions convenu dans bus juste avant.
 Au final, nous nous sommes retrouvés dans cet hôtel 4 étoiles très accueillant où nous avons pu dormir 2 heures ( Après 27 heures sans dormir) avant de repartir vers l’aéroport a 4h30 le lendemain matin.

Armand Vincent.
 

Enfin des nouvelles...

Après quelques péripéties sans gravité en Colombie... nous sommes en mesure de donner des nouvelles ! La météo est la cause de nos problèmes... tout est enfin résolu.
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