Départ à l’heure précise … On prend le bus pour Ibarra, au terminal on change pour un autre bus jusqu’à Cotacachi. Là bas, on loue une bétaillère pour aller à la Lagune de Cuicocha. Arrivés au péage de l’entrée de la réserve le garde nous laisse passer sans payer sous prétexte qu’il n’a plus de ticket d’entrée ! Le lac est magnifique (à 3200m d’altitude), quelques uns entame une rando autour du lac (montée jusqu’à 3500m pour les plus courageux, on crache gavé loin) pendant que d‘autres pêchent et se promènent en bas autour des stands. A 13H, on reprend la bétaillère pour retourner à Cotacachi. Tapir, Crok, Hugues Ary, Morgane et Pierre partent à la recherche des fameux « cuyos » à manger (« c’était le cochon d’inde ! ») : délicieux ! Pendant ce temps les autres parcourent les rues de la ville dans les boutiques de cuir pour faire quelques emplettes : blousons, porte feuilles, ceintures…etc

15H30 rendez-vous au terminal de bus de Cotacachi , finalement on partira un peu plus tard à cause du groupe de travail sur les toilettessèches de Mascarilla : parti acheter des bassines et des poubelles et qu’on a attendu bien longtemps !

17H, de retour à Ibarra, on part en ville pour déguster des glaces ; Ary, Morgane et moi, nous nous arrêtons pour acheter des écussons de l’équateur, mais en ressortant de la boutique plus personne !! Ca y est c’est fait, 10% de perte !! Nous finissons par retrouver le groupe 3 rues plus loin chez le glacier. Marion nous paye une première tournée de glace merveilleusement bonnes, suivie par une deuxième tournée générale de la part de Caroline et Robert !!

19h Au retour au terminal de bus pour rentrer à Mascarilla, après une disparition de la moitié du groupe inquiétante et stressante pour Cécile (paniquée à l’idée d’avoir perdue l’autre moitié et de se retrouver seule avec nous !) on se retrouve finalement tous au terminal de bus !! Ils étaient juste entrés dans une boutique acheter des fruits, rien de bien méchant !! Nous montons nous entasser debout dans un bus à destination de Mascarilla. Pendant le trajet, chants paillards et déconne à l’arrière avec Cécile (cela faisait chier tout le monde dans le bus : quelle bande de gringos !) et à l’avant, pour ceux qui étaient tassés comme des sardines, rencontre avec un autochtone bourré (et blessé par une balle de flash-ball de flic, ou un coup de matraque, mystère ! )qui a oppresséle reste du groupe pendant plus de ¾ d’heure. Certains ont cru mourir devant, à cause de la chaleur, du manque de place : ce fut folcklo !. Arrivéà Mascarilla, décompression physique et morale ! Malheureusement se fut l’heure de la première blessée : Amélie s’est mis le genou en vrac (bon rien de grave on espère… on verra demain). Enfin dîner et dégustation de fruits succulents achetés l’aprèm à Cotacachi et Ibarra. C’est un peu la bataille pour emmener la blessée dans sa chambre…une bonne nuit de repos et de la crème, peut être qu’on aura pas à l’emmener à l’hosto demain…

Quelques un finiront par une petite soirée arrosée à la bière et au rhum…. Bonne nuit !!

Pierro

PS : pour mon fan club, merci pour vos mots de soutien, mon pied est complètement guéri Ary

Dernière journée de notre semaine intense en travail. Pauline, Cédric et moi (Morgane UP), devons nous occuper du suivit de l’irrigation. Ca fait du bien d’aller sur le terrain après trois jours de préparation des animations pour la sensibilisation à l ‘école de Chota (moi et Pierrot). Debout 6 heures et nous voilà partis sur le périmètre des 35 Ha ; la lumière est magnifique, l’ombre sous les arbres donne une ambiance paisible, c’est super. Après être allés relever les valeurs des tensiomètres, on s’arrête un moment dans une parcelle où poussent bananiers et avocatiers et là Oh surprises, le vol statique d’un colibri nous coupe le souffle et capte notre attention. Le petit titille la fleur de bananier, c’est un moment magique que tous les trois nous ne sommes pas prêt d’oublier. Après cette interruption sympathique, nous repartons à notre boulot, on croise deux jeunes agriculteurs sympas avec qui on discute un peu, on mesure des débits sur différents canaux, on vérifie les cultures sur les plans effectués par les autres groupes. Entre temps, Norberto, un agriculteurs à qui on demande quelques infos sur ses techniques d’irrigation, nous offre gentiment un avocat mûre à point, il est 10hOO c’est parfait. On continue notre visite sur le périmètre et vers la fin de l’après-midi, nous rencontrons Azael, le monsieur chez qui Pauline et moi dormons, il nous fait visiter ses parcelles, nous sommes donc partis pour une nouvelle aventure, batailles avec les feuilles dans le champs de cannes à sucre, nous ressortons pleins de balafres, une vraie bataille !!!! (j’exagère un poil mais il faut bien mettre un peu de piquants à l’histoire), nous avons également goutté des nouveaux fruits, mais cette fois pas question de manger les goyaves pleines de vers. A 5hOO nous faisons le dernier relevé des tensiomètres. Journée terminée : c’était bien sympa. Ce qui est super c’est que les gens sont vraiment disponibles pour passer du temps avec nous et nous faire découvrir des spécialités locales et ils aiment bien aussi se fouttre de nous quand on s’étonne de choses pourtant simples pour eux, du coup on se marrent aussi; n’est-ce pas Azael. Pour les autres : shopping toilettes sèches à Ibarra, emplettes de planches et de réservoirs ; réunions à Juncal avec un vendeur de pompe, mais cela n’à servit à rien… ; mesure de débit au réservoir d’alimentation de Mascarilla (d’ailleurs un groupe à fait des analyses sur l’eau du village et elle est habitée d’une faune, plutôt hostile à nos estomacs, on sait donc la cause de nos cacas mous !!!). Petite soirée sympa, malheureusement l’invitation donnée aux profs, avec qui ont discute de plus en plus, n’à pas donné suite, ils ont peu être peur de trop se lâcher et de perdre leurs autorité, allez be COOL !!!

Gros bisous à tous de la part de tout le monde.

Morgane UP.