Mercredi 25 février

Dernier jour en el valle del Chota … le carnaval laisse un petit goût de champ de bataille à ciel ouvert : les mamas arrivent en masse précédées de brouettes chargées de vaisselle. Elles s’installent le long del rio et entament une partie de vaisselle qui durera toute la matinée !

Ce matin le point de rendez vous est donné à 8h30 devant l’école. Un vent de ponctualité nous envahit : le groupe ne sera pas au complet avant 9h00. Au programme aujourd’hui, rencontre avec les élèves et professeurs de l’école à 11h30.
Avant le rendez vous à l’école, chacun s’organise pour faire son sac, sa lessive afin d’être prêt à partir demain matin…

Après un petit pèlerinage sur les lieux du carnaval qui a rythmé ces 3 derniers jours, je pars avec Nadine faire les analyses bactériologiques sur les bords du Chota.

La rencontre avec les élèves de l’école apparait un peu trop protocolaire à notre goût, cependant les enfants sont très contents de nous voir et nous apprécions l’attention qu’ils ont prêtée à la préparation de cette rencontre. Après un passage dans le bureau de la directrice nous laissons quelques cahiers, crayons etc.

L’après midi un groupe se rend à Mascarilla pour peaufiner le projet Sabilar et apporter les derniers conseils. Sinon, les autres restent à Chota pour profiter des familles autour d’une après midi crêpes, et profiter du soleil et du Rio Chota.

La soirée se terminera chez Eva avec les familles de chacun para bailar hasta la madrugada !!

Petit cadeau de mi mama : la receta de las enpanadas !

Harina, para revolver la harina se pone agua mantecao o mantequilla y sal. Y luego, el condume se pone huevo, azucar y quezo y revuelve. Y se pone a freir. (Sra IRINA)



Carlotita que no quiere dejar este valle y su gente

Mardi 24 février


Aujourd’hui nous sommes allés sur le projet el Mirador avec tout le groupe, le but étant de faire voir le projet à tous et le calcul du débit refoulé. La pompe n’étant plus sur le lieu de pompage par sécurité, nous avons du chercher les agriculteurs pour installer la pompe et voir le bon fonctionnement. Après quelques parties de « trou duc » ils arrivèrent enfin. Nous sommes montés au sommet pour constater le débit de refoulement. Puis nous sommes allés boire un petit verre au carnaval de Juncal. Le retour sur Chota fut très difficile, un bouchon de plusieurs kilomètres qui était dû au carnaval de Chota. Nous sommes repartis à Mascarilla pendant l’après-midi pour décoffrer le système de vannage, malheureusement celui ci était un peu trop friable et certaines parties se cassèrent, nous avons donc réparé comme nous avons pu. Nous sommes revenus de nuit à Chota pour fêter le dernier jour du carnaval mais malheureusement il s’est fini avant notre arrivé.

Olivier

Lundi 23 février


C’est le carnaval ; journée libre ; tout le monde se lève à l’heure qu’il veut et fait ce qu’il veut. Il n’y a rien de spécial à dire sur cette journée, si ce n’est qu’on se fait un peu arroser par les gamins qui passent avec des seaux d’eau, qu’on boit pas mal de bières et qu’on ne se couche pas très tôt.

Hadrien

Dimanche 22 février

Levés 6h00 !! Trop tôt pour un dimanche matin, et pourtant pas de travail aujourd’hui. Seul jour de repos dans cette semaine plutôt chargée d’ailleurs !

Nous disions donc levés 6H00 pour prendre un bus le plus tôt possible en direction d'IBARRA, pour reprendre un autre moyen de transport « l’autoferro » : bus sur rails qui parcourait 173km auparavant et qui maintenant n’en fait plus que 13 km jusuqu’à SALINAS. En passant par la montagne d’où nous observons de superbes vues durant 1H30.

Et pourtant cela commençait mal, arrivés au quai de l’autoferro, on nous fait savoir qu’il fallait réserver 15 jours à l’avance ! Quelle bonne nouvelle dès le matin ! Nous voilà donc partis pour une bonne heure et demie de négociations, et oui nous ne lâchons pas l’affaire si facilement ! Notamment face à la bourgeoisie de Quito qui refuse que nous montions à bord pour des problèmes de « commodité ». Déçus nous voyons partir notre transport. Que de temps perdu à discuter pour rien !
Finalement, les organisateurs du tour en autoferro, nous trouvent une voiture taxi et nous embarquons à 15 dedans (photos à l’appui !) pour nous déposer à la sortie d'IBARRA où l’autoferro nous attend et où nous embarquons ! Nous sommes tenaces ! Les français ne lâchent pas l’affaire !
La journée peut enfin commencer et nous en prenons plein la vue ! Que de paysages magnifiques.

Arrivés à SALINAS, une fanfare du village attend l’autoferro et ses passagers pour un accueil un peu bruyant et mouvementé. De là, nous embarquons dans un camion jusqu’à notre destination : CHACHIMBIRO où nous souhaitons nous baigner (eaux thermales) et nous reposer.

A destination, petite déception pour le groupe, cette journée ne s’annonce pas si calme. CHACHIMBIRO est un lieu très touristique ! Beaucoup de monde est donc présent, beaucoup trop !
Cela ressemble un peu à un Walibi de chez nous : parc avec piscines et toboggans, jacuzzis et saunas en plus mais dans des eaux thermales. Avec quelques activités en plus comme un tour en tyrolienne.

Nous entrons finalement vers 11H30 et cherchons un endroit où manger. Et quelle surprise du riz une nouvelle fois, mais heureusement en plus petite quantité.
Après le repas, nous nous séparons en plusieurs groupes : journée libre. Malgré le monde nous essayons d’en profiter, certains vont se baigner, d’autres marcher, et d’autres se reposer. Il fait tout de même très chaud, près de 30°C, si ce n’est plus, et nous sommes tous fatigués de cette semaine plutôt éreintante où nous avons beaucoup travaillé sur nos projets. Le projet El Mirador est terminé, l’eau monte jusqu’en haut, la pompe et la turbine fonctionnent parfaitement. Pour El Sabilar, le coffrage et le ciment sur la première prise d’eau sont terminés. Pour la seconde prise, le coffrage a été terminé hier et les agriculteurs doivent finir le ciment ce matin. Enfin nous l’espérons car l’heure équatorienne est plutôt variable !

Pour en revenir à notre journée de détente, nous profitons malgré tout de l’endroit situé en plein milieu des montagnes. De ce voyage nous reviendrons avec beaucoup de belles photos et avec encore plus de souvenirs !

Une fois tous regroupés, nous repartons direction CHOTA et son carnaval. Sitôt descendus du bus, nous sommes pris pour cible ! Eau et bombes à mousse à gogo. Nous prenons rapidement la direction de nos maisons respectives afin de poser nos sacs et mettre à l’abri tous nos matériels, appareil photo y compris.
Et heureusement car dès notre apparition sur le site même du carnaval, nous sommes attaqués littéralement à coup de grand seaux d’eau, la même que si nous avions sauté directement dans le Chota ! L’eau provenant du fleuve d’ailleurs. Autant dire que nous ne sommes pas très propres et que ce n’est que le début.
N’ayant pas de seaux d’eau nous nous équipons de bombes à mousse et c’est parti pour la guerre ! lol. Après un moment, la bataille commence à stopper, la nuit tombe, il fait frais et nous sommes trempés. Tous le monde peut aller manger dans la chosa de sa famille (petite cabane montée spécialement pour l’occasion, 101 au total). La soirée se finit en dansant et en profitant bien de la soirée, chacun à sa manière…

Au final, nous ne nous attendions pas à ce que le carnaval se déroule de cette façon : en résumé seaux d’eau à gogo, mousse à volonté et boisson qui coule à flot ! Et ce n’est que le premier jour ! Jamais en arrivant, nous aurions pensé voir des embouteillages à Chota !
Pour conclure, la journée se termine sur cette bonne note et sur l’idée que demain est une journée libre : grasse mat en vue…

Hasta luego

Gros bisous chez moi

Audrey

Samedi 21 février


Aujourd’hui nous avons fait deux groupes afin de terminer le projet Mirador et avancer le projet Sabilar

GROUPE MIRADOR: Nico, Seb, Olivier, Renaud, Hadrien, Tom et Lea

Le projet Mirador est terminé avec succès! Voilà la nouvelle principale de cette journée. Après de longues heures de travail c'est l'aboutissement de ce projet.
Avant la finalisation de ce projet différentes tâches restent à effectuer:
-début des tranchées pour enterrer les canalisations
-installation et réglage de la turbine « Turgo »
-branchement des différentes canalisations
Une fois ces petits travaux on s'est empressés de mettre en route la turbine avec un petit stress pour savoir si l'eau allait arriver jusqu'en haut SOULAGEMENT L'EAU ARRIVE A DESTINATION AVEC UN DEBIT DE 9L/MINUTES

Il ne restera plus qu’aux agriculteurs de finir les tranchées

GROUPE SABILAR: Antoine, Jc, Benoit, Momotte, Audrey, Nathalie et Christophe

Au cours de cette journée le groupe a:
 -continué à nettoyer les canaux d'irrigation
 -commencé à installer les vannes avec du béton

Sébastien

Vendredi 20 février


Mirador
Les agriculteurs étaient au travail depuis un bon moment quand nous sommes arrivés. Les emplacements prévus pour le réservoir et le système de pompage étaient quasiment finis. Nous avons continué à nettoyer la partie haute à proximité de la prise d’eau, puis nous avons aidé les agriculteurs à creuser la tranchée pour la conduite de chute.
Pour l’après midi, nous n’avons rien fait de spécial, les agriculteurs ont bétonné l’ensemble du réservoir sous nos yeux.
A noter que nous attendions Felipe à 10h. Après un coup de fil, l’horaire changea : 14h, et au dernier coup de fil, finalement, il nous dit que comme le béton ne serait pas sec, il ne viendrait que demain. Beaucoup de temps à attendre pour rien.

Sabilar
L’équipe a nettoyé et préparé le terrain, pour l’emplacement des futures prises d’eau, avec l’aide des agriculteurs. Un coffrage a été effectué sur l’une des prises d’eau avec des planches de bois, dans un état second, et des clous rouillés à redresser pour effectuer le montage

Renaud

Jeudi 19 février


Apparemment nous sommes le 11ème jour étant donné que je suis le dernier de la liste des écrivains du blog. L’échelle du temps n’est plus la même dans ce pays. Les jours et les semaines s’enchainent et chaque matin on se réveille avec plaisir malgré une fatigue physique évidente car curieux de savoir quelles seront les nouvelles aventures d’aujourd’hui.
Ce matin c’est à 06h10 que j’ai ouvert l’œil, j’ai pris le ptit-déj avec les enfants et les ados qui allaient à l’école. Soupe d’œufs à la coque, tartine de beurre et jus (ou purée) de fruits du jardin. Je n’ai pas encore eu deux fois le même repas (ptit-déj compris) depuis que je suis dans ma famille d’accueil. C’est fou la diversité d’aliments et l’imagination que l’on peut trouver pour accompagner le riz.
RDV à 06h45 avec Felipe et c’est parti pour El mirador. Là bas, pas un agriculteur de dispo. Tous occupés à préparer le carnaval, ils ont pris trop de retard et ont du se faire remonter les bretelles par les organisatrices à leur dernière réunion. La gestion du temps n’est pas leur point fort.
Finalement après 1h d’attente ils nous trouvent deux ouvrier sortis d’on ne sait où qui nous accompagnent sur les hauteurs. Le soleil est un peu voilé et il y a du vent (idéal pour travailler dans ce désert). A 8 le travail est efficace : on assemble des tubes ; on déroule des tuyaux ; on creuse des rigoles ; on se fait des ampoules ; on joue au téléphone arabe ; on casse de la tuyauterie ; on la répare ; on descend des falaises en rappel ; on se pique les doigts sur des cactus ; on mange de la tuna (fige de barbarie) ; on se prend de bons coups de soleil ; on descend de la montagne à 8 sur une LADA 5 places (le toit et les parre-chocs servent à tout)… bref on s’amuse bien quoi !!
Pour ceux qui sont partis à Mascarila ça n'a pas été que la sieste sous les manguiers :
El sabilar a réalisé un profil pédo. Conclusion le sol est très filtrant sur 1m50 donc la réserve utile est très faible (confirmé par des tests d’infiltration).
L’A.E.C a mené une enquête auprès de la population locale. Malgré une toute petite morsure de chien, les rencontres ont été globalement sympas. Les données du questionnaire sont en cours d’exploitation, toutefois on peut déjà dire que dans l’ensemble les villageois sont satisfaits du nouveau réseau mais n’ont pas confiance en la qualité de l’eau est souhaitent avoir une chloration de celle-ci.
Pour finir la journée on se raconte nos histoires avec une bière à la main. Le bar du coin est un bon endroit pour faire la réu. quotidienne. L’ambiance est bonne, tout le monde s’aime et on voudrait que ça dure éternellement… Je pense que ce lieu nous resservira plus souvent désormais.
Bonne nuit et à 2m1 pour de nouvelles aventures…

Tom

Mercredi 18 février


Ce mercredi 18 février fut rude pour tout le monde. Partant sur de bonnes bases les projets allaient subir quelques renversements.
Premier groupe (moi et Benoit) partons décidés pour rejoindre Mascarilla afin de continuer notre projet sur El Sabilar. Nous commençons donc par chercher Walter qui est l’agriculteur le plus enthousiaste sur le projet. Après l’avoir trouvé, première nouvelle il n’est plus disponible. On décide donc de se rendre seul sur notre fameux chantier où l’on se fera dévorer par nos amies les mouches. Nous dessinons les travaux à effectuer sur place et effectuons quelques mesures et nous voila repartis. Nous décidons ensuite de trouver Azael (le président des agriculteurs d’El Sabilar) pour savoir ce qu’il s’était dit à la réunion prévue la veille. Après quelques échanges, deuxième nouvelle : pas de réunion mais prévue jeudi (enfin normalement…peut être). Nous repartons dépités mais quand même motivés car Christophe et Antoine devaient nous apporter le matériel nécessaire pour débuter nos travaux. Troisième nouvelle, après 4 heures d’attente pas de Christophe donc pas de matériel. Nous décidons donc de rentrer à Chota pour savoir ce qui se passe.
Deuxième groupe toilettes sèches, un grand jour de prévu car devait commencer la construction des toilettes. Après un peu d’attente, quatrième nouvelle : projet toilettes sèches annulé car gros manque d’implication de la population. Nous nous retrouvons avec quelques mètres carrés de contre-plaqué dans les bras. Merci !!!!!. Autrement le montage du Chanchito s’est quand même effectué malgré quelques colères grâce aux deux plus grands bricoleurs du groupe (Sébastien et Hadrien). (hhooouuufffff!!!!!!!!!!!!! quand même quelque chose de fait).
Dernier groupe El Mirador, cinquième nouvelle projet annulé…..non je déconne !!! Après l’arrivée de Felipe à 14h au lieu de 10h (vive la ponctualité), le groupe se met en place pour commencer le grand chantier avec un redéfrichage et la pose de jalons. Nous récupérons à l’arrivée de Felipe, Antoine et Olivier qui avaient l’air d’avoir passé un agréable séjour en sa compagnie.
Bref, une journée difficile et éprouvante, très handicapante pour la poursuite de certains projets. Espérons que les suivantes soient meilleures
Hasta luego et rendez vous demain pour de meilleurs nouvelles
Bisous à toute ma famille

Juan Carlos (JC)

mardi 17 février

En l’année de grâce 2009, durant le dix-septième jour du mois de Février, moultes aventures ont été encore vécues par les explorateurs équatoriens.
Non pour l’aspect comestible que nous représentons pour nos amies les mouches piquantes, le groupe s’est divisé en trois pour l’atteinte de ses objectifs.

Un groupe à Mascarilla continue le projet de l’AEC, cependant le GPS présente un défaut : l’approximation donnée par celui-ci (permettant la planification) donne une marge d’erreur de 20 mètres, difficile donc d’effectuer un travail précis à l’aide de celui-ci. L’utilisation d’un clinomètre s’est donc avérée nécessaire, afin de déterminer les altitudes, puis d’établir une méthode de positionnement dont je ne connais pas les secrets. A l’issue de ce travail un plan a pu être réalisé.
D’autre part le reste du groupe s’est dirigé vers Juncal pour agir sur 2 fronts, le projet du Mirador et le projet des toilettes sèches.
Le projet des toilettes sèches consistait à prendre connaissance du terrain pour l’installation des banos secos sur le site du Carnaval de Juncal.
Des contacts ont alors été pris et suivis d’une concertation avec les différents intervenants pour l’optimisation du sujet. (Cela a bien changé à l’heure ou j’écris ces lignes).
Pour le cas du Mirador, la réponse « financière » positive des agriculteurs nous a permis de commencer les travaux. Ce jour-ci les travaux consistaient à une préparation du terrain grâce à un défrichage des lieux où se trouveront par la suite les différents composants du système.
L’après-midi s’avère être une phase de repos (diversification du milieu aquatique du rio Chota à base de jet de cailloux, balades et piqures de mouches sanguinaires). La phase repos est un moyen de reprendre nos forces (et de faire une cure de riz), pour rentrer ensuite dans le vif du sujet en pleine forme.
Christophe Cazaux a pour cette occasion décidé, pour fêter toutes ces bonnes nouvelles, de nous payer un coup, nous espérons tous qu’il retrouvera le chemin de sa maison.
Autrement aucunes pertes humaines et matérielles ne sont à déplorer.
Hasta lueguo Francia, Ben.

lundi 16 février

Durante la jornada del lunes 16 de febrero, pour recommencer la semaine, le groupe AEC est allé avec le groupe « elle s’habille hard » (enfin EL SABILAR, cf. Renaud) à Mascarilla (sous la pluie).
Le groupe AEC a rencontré Pedro, qui leur a expliqué le fonctionnement du réseau d’adduction en eau potable de Mascarilla qui est assez complexe car actuellement il y a deux réseaux qui fonctionnent avec des tuyaux dans tous les sens et à moitié enterrés. Un réseau qui fonctionne très bien d’après Pedro ce qui n’est pas forcément le cas partout …
Le groupe EL SABILAR a rencontré les agriculteurs, grâce auxquels ils ont pu améliorer leur projet pour les canaux principaux : au lieu de mettre un système en bois pour la gestion de l’eau pour l’irrigation de la tuna, le système devrait ressembler à une petite écluse avec une planche en fer et deux piliers en ciments. Walter un agriculteur de Mascarilla semble très motivé par le projet des élèves, qui permettrait une irrigation plus adaptée des cactus. Ils ont cherché AZAEL qui était en train de « schtroumpfer » à Chota où se déroulait une réunion pour savoir si le projet EL MIRADOR allait se déroulait. Malgré la réunion du vendredi précédent où on avait appris que les agriculteurs n’avaient pas l’argent nécessaire, le projet EL MIRADOR se fera quand même puisqu’ils ont réussi à trouver la somme qui leur manquait, Christophe on t’attend au bar pour que tu payes ton coup …
Mauvaise nouvelle pour le groupe toilette sèche, car l’école de Chota ne sembla pas intéressée par les toilettes sèches, car ils pensent que la population ne les accepterait pas car ils sont synonymes d’un retour en arrière. Mais au contraire les agriculteurs de Juncal semblent intéressés par ce projet pour leur carnaval qui a lieu les 22 , 23 et 24 février, affaire à suivre…
Dimanche et lundi il a beaucoup plu sur la vallée, ce qui a provoqué une montée du rio Chota y del rio El Angel, c’était de la boue qui coulait dans les fleuves avec une vitesse et une puissance assez impressionnante, puisque on pouvait entendre d’assez loin les grosses pierres se taper … (photos et vidéo à voir), et d’ailleurs depuis il n’y a plus d’eau dans les robinets à Chota suite à un écrasement des tuyaux à cause des fortes pluies…
Pendant ce temps Olivier et Antoine sont chez Felipe pour voir son train de vie, car ce dernier à une entreprise de matériel hydraulique.

Hasta luego

Nicolas

Nous aussi nous avons des nouvelles du lundi !!!

Lever 6H, petit déjeuner copieux (riz), passage au magasin puis départ pour l’entreprise Florespa vers Quinche (au sud ouest de Cayambe) avec Felipe. Arrivée à midi, déjeuner copieux (riz) puis travail de 12H30 à 18H sur quatre filtres d’une installation d’irrigation de roses. Le départ était prévu à 16h mais l’accumulation de problèmes (valve abîmée, sale, joint défectueux, régulateur bouché…) nous restons jusqu’à la nuit.
Felipe est enrichissant à voir travailler, très patient, allant jusqu’au bout des choses sans jamais s’énerver, il a également une grande faculté d’adaptation à son environnement proche en utilisant tout ce qu’il trouve (vieille vis, fil de fer, brosse qui traînent sur place). Retour à 20H15 chez Felipe, dîner copieux (riz). Nous avons appris par téléphone la bonne nouvelle concernant le projet du Mirador !!! La joie dans tous les cœurs, français et équatoriens ! ;)
Olivier de son côté accompagne Xavier au second magasin de Felipe à Otavalo. Ils y sont restés jusqu’à 17h30 pour ensuite aller à un gymnase de Cayambe où ils ont trouvé trois françaises. Ils sont rentrés à 22H15 après avoir bu un dernier verre… ;)
Nathalie quant à elle, a passé le temps comme elle a pu, son rhume lui interdisant toute sortie. Un peu de ménage et beaucoup de lecture d’un ouvrage passionnant s’il en est: le dictionnaire d’espagnol

Des nouvelles de la journée de dimanche!!

Réveil tranquille en musique chez Felipe, l’heure du déjeuner approche. Nous nous approchons de Felipe et de son fils pour observer le contenu du repas qu’ils préparent: ils décortiquent des hannetons vivants. Charlotte essaye d’aider mais avec difficultés, les petites bêtes ne se laissent pas faire et lui sautent au cou! Jean-Charles en reçoit d’ailleurs un que Charlotte venait de repousser.
Mais une fois fris, ils deviennent plus conciliants et Chacun a pu déguster quelques insectes croustillants.
Puis c’est le départ en camion bétaillère pour les pyramides de cochasqui. Le voyage est quelque peu vibrant mais nous arrivons tout de même au parc, à une altitude de 3100 m et d’une surface de 84 Ha, 15 pyramides pré- incas s’y dressent ( elles datent de 500 après J-C).
Visite de 2h30 avec une très belle vue et de beaux monuments malgré la conquête du territoire par l’herbe et les lamas forts sympathiques d’ailleurs. Un grand merci à Christophe pour sa traduction.
Ensuite, départ pour le site d’application de Felipe à Guayabamba où on a pu observer les “pompes à bélier” mises en place. Il nous a également montré un système similaire a celui que l'on souhaite mettre en place au mirador. Une chute de 50m pour une longueur de tuyau de 75m avec un diamètre de 1,5 pouces (3,8 cm environs).
Le refoulement se fait par un tuyau de 800m de long pour un dénivelé de 230m. Le débit obtenu varie entre 10 et 13l par minute, ce qui correspond d’ailleurs aux valeurs obtenues grâce au tableau EXCEL de Marion.
On a alors pu exposer à Felipe le travail effectué pour le mirador, très attentif a ce que Renaud exposait, il nous a confirmé que la totalité du matériel était commandée. C’est alors que nous avons évoqué les problèmes financiers rencontrés au cours de la réunion de vendredi. Felipe nous a alors fait oublier les 90m de dénivelé et toute la sueur produite par un discours plein d’humanisme sur sa vision de la situation. Il nous a alors confié combien il était déçu en tant qu’équatorien de voir ses semblables incapables de prendre leurs responsabilités. Il nous a également rassuré sur son implication financière, car il a payé le matériel, et si le projet ne se fait pas, il lui restera sur les bras. Mais il considère qu’il n’y a aucun problème et que ce matériel pourra être utilisé sur d’autres projets. Il n’en reste pas moins que nous sommes gênés car il est évident que le coût global pour lui ne sera pas nul. Il tient tout de même à nous tranquilliser et à affirmer que le plus décevant pour lui est que des équatoriens n’assument pas leur part de financement d’un projet contribuant à leur assurer des revenus et une vie plus agréables.
Après ce moment qui reste pour l’instant à mon avis le plus marquant du voyage, nous sommes remontés.
Le repas, même s’il ne s’agissait que d’un fast food, fut alors bienvenu pour tout le monde.
C’est alors que Felipe nous propose d’accueillir deux étudiants et un professeur pendant deux jours afin qu’ils puissent le suivre sur le terrain et l’aider dans son travail.
Nous sommes plusieurs à être intéressés mais c’est Olivier, Nathalie et moi qui restons.
Nous rentrons ensuite à Chota toujours dans le même camion. Felipe a la gentillesse de nous accompagner, il en a profité pour apprendre le jeu du trou du cul (el oyo del culo). Ca l’a fait beaucoup rire, nous un peu moins puisqu’il fut un très bon joueur.

En espérant que tout se passe bien en France aussi
Hasta luego
Antonio

Que de rebondissements!

Nous profitons de faire quelques achats à Ibarra avec Benedicto pour vous faire part de très bonnes nouvelles :

Après le vendredi 13 place au lundi 16 : nous avons le financement pour le Mirador!!

Youhou bonheur et joie dans notre cœur, coup de motivation pour l'équipe. Les travaux commencent demain matin de bonne heure et de bonne humeur bien que Totom et Renato soient déjà partis cette après-midi avec les agriculteurs de Juncal pour déblayer le terrain à la machette.

Olivier et Antonio qui étaient restes chez Felipe avec Nathalie pour travailler reviennent donc ce soir.

De notre coté la construction des toilettes sèches débutera mercredi matin, et demain nous installons un chanchito pour la cuisine de l'école.

Hata pronto

Carlotita

Samedi 14 : El día del amor

Après une semaine passée à la vallée del Chota, rythmée par les fous rires de chacun et par les moultes rebondissements concernant les projets de chacun, un week end s’impose !
D’autant plus que Felipe nous a gracieusement invités à passer le week end chez lui à CAYAMBE : l’idée de visiter le pays et d’aller à la rencontre des gens a fait son chemin depuis quelques jours : l’ambiance est au beau fixe !
Christophe, Léa et Nathalie qui étaient malades jusqu’ici se portent mieux et c’est tant mieux !
Todo esta bien.
Au programme pour ces 2 jours, le marché d’OTAVALO avec ses couleurs, ses senteurs, les cris des marchands…Ce marché à ciel ouvert est l’un des plus grands d’Amérique du Sud nous a-t-on dit. On déambule entre les tissus colorés, les fruits exotiques (papayes, mangues, coco, fruit de la passion, goyaves, tomates arboricoles, etc.), les cochons qui cuisent entièrement depuis le matin, les hamacs, colliers, pulls en alpaga et laine de lama, les coiffes indiennes traditionnelles…
Le soleil est avec nous et les sacs se remplissent de souvenirs pour la famille et les amis. Le rendez vous est fixé au coin du Chifa Chifa café, à l’entrée du marché. Et là, surprise, nous retrouvons le groupe non pas grâce à l’emplacement du café sus nommé mais grâce aux chapeaux que les gars se sont achetés ! Ils sont beau nos garçons !
Après avoir vanté nos techniques de marchandages, nous retournons à la gare routière. Nous prenons alors un bus pour CAYAMBE où nous rejoignons Felipe à son entreprise « el Agrosystem’s ». Il est ravi de voir autant de clients dans son magasin !!
Nous partons ensuite manger : au menu, soupe de fenouil avec patte de poulet, riz et purée servie dans une feuille de choux. Es muy rico !
A la fin du repas, Christophe nous promet de payer sa tournée d’alcool de cactus (et non pas d’autre chose n’est ce pas Olivier ! ) pour la fête qu’organise ce soir Felipe et à laquelle nous sommes conviés. Ah que bonito este Felipe ! Histoire à suivre…
Le repas est fini mais la journée continue : en route pour la gare routière à deux pas du restaurant pour nous rendre à CUBINCHE où nous allons supporter Felipe qui joue un match de futbol avec son équipe : LAS PUMAS.
En attendant à la gare, nous rencontrons « el burracho del pueblo », crise de rire…Mais je ne m’étends pas plus sur le sujet, gardons en un peu pour le retour !
Sur la route entre Cayambe et Cubinche, nous passons devant de nombreuses exploitations de roses, certaines sont gardées par des hommes armés…
Les trajets en bus sont d’excellents moyens de voyager et découvrir le pays. Les regards se perdent sur l’immensité des paysages en même temps que nos pieds battent la mesure de la musica latina qui sonne comme un avant goût du carnaval !
Nous manquons la première mi-temps. Nous rejoignons vite la butte de terre qui nous servira de gradin pour le reste du match. Les commentaires vont bon train, et les filles qui s’intéressent un peu moins, tentent de photographier l’arbitre. Et quel arbitre ! Même Renaud semble l’apprécier…
Fin du match, malgré nos encouragements, c’est perdu pour les PUMAS. Nous rentrons chez Felipe à l’arrière de deux carrosses, fous rires garantis !
Arrivés à ESPERANZA (la ville aux roses), chez Felipe, nous sommes en plein cœur de la Panamericana : un paysage de toute beauté. Felipe nous accueille muy bien ! Nous investissons les lieux et entamons une partie de volley.
Puis un groupe est parti à la messe du village por el dÍa del amor. Pendant que d’autres ont joué au billard avec Felipe. A la iglesia, le silence religieux n’est pas de mise, après un quart d’heure, un chien nous passe devant puis un homme passe avec son téléphone à l’oreille…
Après la messe, nous allons fêter l’anniversaire de la nièce de Felipe. Un énorme repas avec la famille, tout le monde est calé. Puis en avant la musique et la liqueur de canne à sucre…Nous rentrons chez Felipe et quelques uns d’entre nous s’installent sur le toit avec guitare et flûte de pan. Felipe nous apprend les rythmes et accords typiques d’Ecuador. Et c’est parti pour un p'ti bœuf avec Ben et Hadrien.
Nous allons nous coucher le sourire aux lèvres.

Hasta luego pour de nouvelles aventures !

Carlotita

Enfin des nouvelles...


Lundi 9 février et Mardi 10 février
Hola…Qué dalle ?
Nous sommes partis de Saintes en ce Lundi 9 février (désolé pour le retard), pour arriver à Bordeaux à 10h30. Attente commune avec les Sénégalais et les Burkinabés jusqu’à 13h00, le tout comblé par jeux de carte, lecture et discussions, avec une pointe de stress pour certains…
Puis après quelques heures d’attente dans le Hall A (bon début pour l’espagnol), départ pour l'Amsterdam à 17h35, angoisse de l’avion, vite oubliée avec les hôtesses, ainsi qu’un petit repas…ça va mieux !!!
Arrivée à Amsterdam sur les coups de 19h00, petit bus direction l’aéroport d’Amsterdam, où apparemment « il y a des pilotes qui chantent » (pas vu) visite du bâtiment, en cas et boisson, puis détente en attendant le vol…Détail température extérieure d’1°C.
Après contrôle des bagages et des papiers, nous embarquons, dans l’avion, pour partir sur les coups de 23h35, dans l’avion, nous sommes confortablement assis, écran télé par personne, avec de multiples occupations à faire dessus, films, jeux, musiques, etc…
Après plusieurs heures de voyage, ponctuée de sommeil, repas ou divertissement, nous faisons notre première escale à Bonaire, il s’agit d’une ville située dans la Guyane hollandaise, il est 6h du matin, heure française. La température extérieure avoisine les 30°C. Il fait très chaud dans l’avion.
Ensuite nous redécollons environ une heure après, direction Guayaquil, le jour se lève enfin et nous laisse apercevoir, quelques pics de la Cordillère des Andes dans une mer de nuages. Nous atterrissons vers 13h00, dans un paysage verdoyant humide et tropical. Nous repartons ensuite vers 14H30 pour Quito, point d’arrivée pour nous.
Durant 1h, on a pu observer de nombreux sommets de la Cordillère des Andes, ainsi qu’un volcan en éruption, c’était magnifique. Enfin la fin de notre périple, nous nous posons à Quito vers 15h35 heure française, il est 8h35 heure locale.
Renaud

Mardi 10 février
Arrivée à Quito, petite journée d’acclimatation : promenade dans la ville, et plus précisément dans le quartier colonial. Repos dodo tôt, tout le monde était épuisé.

Mercredi 11 février
7H30 petit déjeuner bien copieux et typique de la région de Quito : café, lait, pain au fromage, jus d’orange et œuf.
8H30 départ pour La Mitad del Mundo, mais avant, nous faisons un arrêt au volcan Pululahua, où nous avons rencontré un guide qui parlait français et nous a expliqué la formation du volcan et du cratère, aujourd’hui réserve géobotanique.
Puis nous sommes repartis en bus vers La Mitad del Mundo (pour les non hispaniques le milieu du monde !!)
Après une heure de trajet, nous voilà arrivés sur le site du musée solaire. Pendant la visite nous avons découvert muchas cosas : la végétation et notamment le cactus San Pedro, puissant hallucinogène ! Interdiction pour nous d’y goûter, quel dommage ! Mais aussi la culture Quitou, ses habitations et coutumes dont l’expérience de l’œuf, les cadrans solaires, le cochon d’inde cuisiné (en espagnol se dice cuye).
Nous sommes ensuite partis visiter le site historique de la Mitad Del Mundo, cela s’avérant trop cher nous n’y sommes pas entrés.
13H, il était temps d’aller manger !
Après le repas, nous sommes allé visiter le volcan Pichincha : nous avons pris le téléférique et avons savouré la vue magnifique depuis 4100 mètres des montagnes et de la ville de Quito.
Enfin pour finir la journée, nous avons été voir la statue qui domine Quito, vue magnifique de la ville éclairée le soir.
Audrey

Jeudi 12 février
Que comer ? non, c’est pas encore l’heure de bouffer. (no es la hora)
Nous sommes le 12 février ; debout à 6h45 pour prendre les navettes qui nous conduisent au bus à la gare routière de Quito vers 8h. Direction la vallée du Chota. Durant le voyage, de nombreux équatoriens essayent (avec succès pour certain) de nous vendre des produits tel que des chips ou des haricots séchés à chaque arrêt du bus, donc les deux principaux sont à Otavalo et Ibarra.
Nous arrivons dans la vallée du Chota vers 11h30. Direction la maison de Eva ; c’est là que nous sommes répartis parmi quelques familles. Après le déjeuner, nous avons visité la vallée du Chota. Eva nous a servi de guide. Dans un premier temps, nous avons vu le site du carnaval, juste à coté de la rivière. Après avoir fait un tour du village et être passés devant CIFANE où il n’y avait personne, nous sommes allés vers l’école et avons rencontré Benedicto, le mari d’Eva. Les toilettes de l’école sont alimentées par un 'chanchito' dont la contenance s’avère insuffisante par moment. Nous sommes allés voir la fosse septique (qui ne fonctionne pas) et avons réfléchi à un moyen de traiter l’eau un minimum avant son rejet vers le Chota. Pour le moment, étant donné la place allouée sur le site, un traitement par simple décantation serait mieux que rien suite à une réflexion rapide…
La nuit ne vas pas tarder à tomber, tout le monde retourne dans sa famille d’accueil pour le diner. Vers 20h30, une petite réunion a lieu dans la maison de Eva afin de préparer l’intervention de CIFANE qui a lieu le lendemain.
Il est 22H30 passé, tout le monde est très fatigué (qu’une douzaine d’heures de sommeil depuis lundi matin) et va passer sa première nuit à Chota.
Hadrien

Vendredi 13 février

Notre première nuit à Chota c’est bien passée malgré quelques personnes encore malades. Nous finissons ce matin, la préparation de présentation des projets pour le réunion prévue avec CIFANE et tous les acteurs locaux concernés.
10H réunion : après une présentation de tout les projets, il en est ressorti un problème de financement pour el Mirador, qu’une réunion avec la directrice et Benedicto sera organisée lundi matin pour discuter du système d’assainissement à l’école et que seulement un prototype de toilette sèche sera réalisé pour le carnaval. Pour el Sabilar, les tensiomètres seront posés. Et pour l’AEC, un nouveau réseau est en place et le système de chloration ne pourra être réalisé.
Dans l’après-midi, nous sommes tous allés voir le site de nos projets respectifs. Pour conclure cette journée, le seul projet qui pourrait suivre son planning est El Sabilar.
Heureusement, nous avons fait la fiesta avec la famille d’accueil d’Antoine qui fêtait un anniversaire !!
Olivier

Ils sont bien arrivés ...


... en Equateur, et ont posé hier leurs valises dans le village de Chota ...

Village de Chota

¡ Hasta lueguito !

C'est reparti !!


Départ lundi 09 février à 17h35 de Bordeaux pour Quito via Amsterdam, Bonaire et Guayaquil. Arrivée mardi à 09h (15h, heure de Paris)
Fokker 70 entre Bordeaux et Amsterdam McDonnell Douglas MD-11 en escale à Bonaire

Bon voyage et à bientôt pour des nouvelles fraîches sur le blog !

C'est reparti !

Départ lundi 09 février de Bordeaux pour Quito via Amsterdam, Bonaire et Guayaquil. Arrivée Mardi à 10h (16h, heure de Paris)

Bon voyage et à bientôt pour des nouvelles fraîches sur le bog !
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