Age de l'Article :18 années, 74 jours, 18 heures, et 25 minutes
Journée du 12 février
TITRE : A dónde se va ésto ? (où s’en va ce truc ?)
Le matin :
6h30 : départ pour l’aventure vers Ibarra. Je fête mes 20 ans et je me prépare à passer une journée mémorable.
Nous arrivons donc en bus à 7h10 : comme nous n’avons pas eu le temps de prendre un petit déjeuner avant de partir nous nous arrêtons dans une petite épicerie. C’est la première fois que je prenais un petit déjeuner aussi bon et aussi copieux, pour aussi peu cher (moins de 1 dollar).
8h30 : nous nous dirigeons vers la gare pour nous renseigner et prendre nos places pour l’autoferro. Après 20 minutes d’attente environ nous voyons arriver sur les rails un drôle d’engin avec un wagon ressemblant plus à un bus qu’à un véritable train. Ayant le choix entre voyager à l’intérieur ou sur le train, nous prenons tous l’option « sensations fortes garanties ». Une fois tous montés sur le wagon une long attente débute, 25 minutes interminables sous le soleil de l’équateur et tous entassés les uns contre les autres.
Soudain on entend un bruit semblable à celui des bateaux annonçant leur départ.
Nous voilà donc partis pour 3h de voyage intense.
Dés le départ le conducteur annonce la couleur en descendant à toute vitesse les montagnes environnantes (frissons assurés étant donné qu’il n’y a aucune rambarde de sécurité et que le wagon tangue de plus en plus). Puis au bout de 10-15 minutes la vitesse du train diminue tout comme les palpitations de notre coeur. Mais ceci ne dure pas car le train s’arrête juste devant un pont. Vous êtes sûrement en train de vous dire qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter, et bien si car ce pont est en bois, suspendu à 20 m du sol et que tous le monde se demande si il va tenir.
Et comme si ça ne suffisait pas, on voit descendre le chauffeur du wagon pour examiner le pont (il marche sur celui ci d’un pas trop hésitant à notre goût). Puis il remonte dans le train et nous voila partis pas vraiment confiants.
Une fois cet obstacle franchi la traversée s’est déroulée très paisiblement pour profiter d’un paysage que tout le monde a qualifié de splendide : forêts et montagnes à perte de vue, cascades d’eau, cultures de cannes à sucre gigantesques, cactus de toutes les tailles et de toutes les formes.
Les points fort de se voyage ont été : les grandes accélérations au départ, la traversé du pont, mais surtout l’exploit de Patate (Valérian) qui après une drague acharnée à réussit à séduire le groupe de jeunes équatoriennes en voyage vers la colombie qui se trouvaient autour de lui (moi je dis CHAPEAU PATATE).
Arrivé au bout du parcours il a fallu retourner le wagon ; c’est avec un système de rails disposées en cercle et bien sûr la force inégalable de notre groupe que nous avons réussi à retourner le train dans le bon sens.
Après avoir gravi quelques sommets sur le chemin du retour nous sommes descendu en plein milieu du trajet pour prendre le bus en direction d’Ibarra.
Sept des élèves ne sont pas venus vivre le grand frisson … la suite au prochain numéro
Programme de l’après midi à suivre également
Vincent Allary
Commentaires
Bonjour à tous,
ravi d'aprrendre que le train a finalement traversé le pont, j'espère que les prochaines aventures seront moins risquées. J'attends impatiamment la suite !
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ravi d'aprrendre que le train a finalement traversé le pont, j'espère que les prochaines aventures seront moins risquées. J'attends impatiamment la suite !