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Des nouvelles de la journée de dimanche!!

Réveil tranquille en musique chez Felipe, l’heure du déjeuner approche. Nous nous approchons de Felipe et de son fils pour observer le contenu du repas qu’ils préparent: ils décortiquent des hannetons vivants. Charlotte essaye d’aider mais avec difficultés, les petites bêtes ne se laissent pas faire et lui sautent au cou! Jean-Charles en reçoit d’ailleurs un que Charlotte venait de repousser.
Mais une fois fris, ils deviennent plus conciliants et Chacun a pu déguster quelques insectes croustillants.
Puis c’est le départ en camion bétaillère pour les pyramides de cochasqui. Le voyage est quelque peu vibrant mais nous arrivons tout de même au parc, à une altitude de 3100 m et d’une surface de 84 Ha, 15 pyramides pré- incas s’y dressent ( elles datent de 500 après J-C).
Visite de 2h30 avec une très belle vue et de beaux monuments malgré la conquête du territoire par l’herbe et les lamas forts sympathiques d’ailleurs. Un grand merci à Christophe pour sa traduction.
Ensuite, départ pour le site d’application de Felipe à Guayabamba où on a pu observer les “pompes à bélier” mises en place. Il nous a également montré un système similaire a celui que l'on souhaite mettre en place au mirador. Une chute de 50m pour une longueur de tuyau de 75m avec un diamètre de 1,5 pouces (3,8 cm environs).
Le refoulement se fait par un tuyau de 800m de long pour un dénivelé de 230m. Le débit obtenu varie entre 10 et 13l par minute, ce qui correspond d’ailleurs aux valeurs obtenues grâce au tableau EXCEL de Marion.
On a alors pu exposer à Felipe le travail effectué pour le mirador, très attentif a ce que Renaud exposait, il nous a confirmé que la totalité du matériel était commandée. C’est alors que nous avons évoqué les problèmes financiers rencontrés au cours de la réunion de vendredi. Felipe nous a alors fait oublier les 90m de dénivelé et toute la sueur produite par un discours plein d’humanisme sur sa vision de la situation. Il nous a alors confié combien il était déçu en tant qu’équatorien de voir ses semblables incapables de prendre leurs responsabilités. Il nous a également rassuré sur son implication financière, car il a payé le matériel, et si le projet ne se fait pas, il lui restera sur les bras. Mais il considère qu’il n’y a aucun problème et que ce matériel pourra être utilisé sur d’autres projets. Il n’en reste pas moins que nous sommes gênés car il est évident que le coût global pour lui ne sera pas nul. Il tient tout de même à nous tranquilliser et à affirmer que le plus décevant pour lui est que des équatoriens n’assument pas leur part de financement d’un projet contribuant à leur assurer des revenus et une vie plus agréables.
Après ce moment qui reste pour l’instant à mon avis le plus marquant du voyage, nous sommes remontés.
Le repas, même s’il ne s’agissait que d’un fast food, fut alors bienvenu pour tout le monde.
C’est alors que Felipe nous propose d’accueillir deux étudiants et un professeur pendant deux jours afin qu’ils puissent le suivre sur le terrain et l’aider dans son travail.
Nous sommes plusieurs à être intéressés mais c’est Olivier, Nathalie et moi qui restons.
Nous rentrons ensuite à Chota toujours dans le même camion. Felipe a la gentillesse de nous accompagner, il en a profité pour apprendre le jeu du trou du cul (el oyo del culo). Ca l’a fait beaucoup rire, nous un peu moins puisqu’il fut un très bon joueur.

En espérant que tout se passe bien en France aussi
Hasta luego
Antonio
Etudiants | le 02/18/09 à 00:31:30 | plus d'Articles de : Général

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