Après un réveil joyeux, et de nombreuses attentes sur la journée que nous devions passer à Mindo, une bien triste nouvelle nous arrive aux oreilles.
La route menant à Mindo, lieu de joyeuses jungle et cascades, se trouvent coupée à cause d’effondrement provoqué par la pluie. En vitesse à sept heures du matin, la décision de partir pour la réserve de San silvestre est prise.
Malheureusement, Audrey est victime d’une infection intestinale et doit se rendre chez l’homme médecine. Léa l’accompagne pour cette pénible journée pour laquelle le verdict sera les antibiotiques.
Du coté de la bande de joyeux lurons, après plus d’une heure de route nous arrivons sur le site. Le prix d’entrée du parc est assez exubérant, après quelques négociations les couts descendent de 10 à 7 dollars par personne.
Le parc est une foret humide andine, c’est-à-dire une foret de montagne à végétation luxuriante.
Plusieurs choix de randonnées nous sont offerts, de 30 minutes à environ 8 heures de marche. Motivés comme de jeunes condors insouciants nous décidons de partir galoper tel des lapins de garennes pour 4 Heures.
La montée se montre fort séduisante, la végétation est bien au rendez-vous, faute de condor et de puma, nous aurions pourtant fait de fort beaux déjeuner pour celui-ci.
La végétation prend différente forme selon les altitudes, l’observation à notre échelle de ces changements est assez intéressante. La dernière « phase » est des plus éprouvantes, apparemment les Equatoriens n’ont pas inventé le chemin en lacets, et quelques uns de nous abandonne la montée et décide de patienter ou de redescendre pour MANGER. Effectivement cette marche s’est effectuée qu’avec l’énergie de quelques grignotages de gâteaux secs.
Après ce bref périple, et une sieste dans le bus, le groupe rentre au QG et part au restaurant pour un festin à en satisfaire toutes les touristas du Monde.

Ben.