Dimanche 24 Janvier

Départ pour l’Ecuador !

C’est parti pour 3 semaines en Amérique du Sud, 3 semaines que l’on a longuement préparées !
Cette journée fut essentiellement consacrée au voyage (Bus et Avion).
Le vol Bordeaux-Amsterdam se déroula pour le mieux.
L’appréhension était présente chez certains d’entre nous car ce fut leur baptême de l’air.
Après un décollage assez crispant ainsi qu’un atterrissage mettant à rude épreuve les oreilles les deux heures de vol se déroulèrent dans la plus grande tranquillité à bord de cette compagnie néerlandaise avec comme surprise de la neige.
Arrivé à 16 h à l’aéroport d’Amsterdam nous nous devions d’attendre jusqu’à 23h 30 pour s’envoler vers la capitale de l’Equateur : Quito
Ce laps de temps nous permis de réaliser quelques parties avec un mini-ballon de rugby, de faire la course avec les portes bagages, faire les magasins, d’échanger nos premières impressions de ce périple ainsi que de choisir le lieu de notre repas très attendu par certains.
Après nous être rassasiés nous avons pu enfin prendre place pour Bonaire, 9h 40 de vol..
Chacun trouva son occupation (jeu de cartes, télévision, musique, lecture). Au bout de quelques heures l’ensemble des passagers trouva refuge dans le sommeil.
L’arrivée à Bonaire nous a permis de nous dégourdir les jambes ainsi que d’apprécier la chaleur de cette région (27 °C à 4 h du matin).
Cette première journée fut fort agréable.
L’ambiance, la solidarité, et la bonne humeur sont les mots clés me permettant de résumer l’ambiance générale du groupe malgré quelques signes de fatigue faisant surface.
Il nous tarde déjà de découvrir notre pays d’accueil..

Petite pensée à toute ma famille, mes potes et ma chérie..
Damien B.

Lundi 25
Suite : le périple aérien se termine après escale à Guayaquil pour enfin arriver à Quito !!! à 15 h française et donc 9 h du matin locale.
Le soleil est au rendez-vous, il fait 25° à notre arrivée. 2 minibus nous attendent pour traverser la ville et nous déposons nos affaires à l’hôtel LAS CANARIAS à côté de la place « del Sucre » pour ceux qui connaissent, la plaza de l’ancien théâtre au cœur de Quito.
Après s’être changés et rafraîchis, pas de temps à perdre, on remonte dans le minibus direction Pululahua (traduction en Quechua : « Le sorcier qui cause beaucoup de souffrance ») : un des plus grand volcan de la région. Sur la route, approvisionnement en eau pour remplir nos gourdes. L’air est bon et le groupe souriant. Arrivé au volcan, le brouillard nous accueille et nous ne voyons pas à 15 m. Consolation : une carte postale nous permet de nous imaginer le cratère et ses habitants atypiques ( initiation à un instrument local).
Déjà repartis nous cherchons de quoi nous restaurer, par chance nous trouvons des Empanadas, galettes de maïs fourrées de poulet ou bœuf cuisinés avec des oignons et des épices. Ensuite comme tout bon touriste à Quito, passage obligatoire à « la mitad del mundo ». En redescendant le soleil est de retour. Maisons traditionnelles ( faites de torchis, canne à sucre et bois locaux), mélangé avec la tradition des Chouars ( tête réduites !!), la faune tropicale ( mygales et serpents) et une guide connaissant son texte sur le bout des doigts, au final ça donne… 2 diplômes d’aptitude à faire tenir un œuf en équilibre sur un clou à la latitude 00’00’00 pour Mickael et Damien, félicitation.
Pour continuer l’après midi nous rendons visite à la vierge de Quito à « el Panecillo », un panorama magnifique sur la vallée, manque de bol l’orage arrive à grands pas (il n’a pas plu depuis 1 mois), grosse saucée et départ en trombe vers le centre ville en minibus. Rassurez vous la pluie n’a pas duré.
Pour résumer cette journée nous avons déjà presque 1000 photos (dont beaucoup de l’avion pour certains...) et quelques vidéos mémorables.
Restaurant tranquille à base de soupe de poulet, viande et légume, petite poire au sirop et l’apéro locale « el spiritu del Ecuador » pour finir cette première journée. Tout le monde rejoint sa chambre après 9h du soir (il est quand même déjà 3h du mat en France).

Petite anecdote du jour : Yohann a confondu le savon de l’hôtel avec du chocolat blanc, un croc a suffit… et notre bus chante la Lambada quand il recul.
A demain pour la suite

Romain.C (bis a toute la famille)...

Après 25h de voyage à travers la Hollande, l'Atlantique, les Antilles... après un coup d'œil à l'océan Pacifique, Carolina nous rassure : le groupe est bien arrivé aujourd'hui à Quito.

Programme du jour : Repos à l'Hostal Canarias et acclimatation à l'altitude, petite balade dans Quito...

A très bientôt sur le blog !

Dans le froid du hall hydraulique ...




PS : Merci à Fabrice M. pour le café, les chocolats, les photos ... et tout le reste !

Sur le départ, tout le monde est impatient et pourtant il me semble nécessaire de faire un petit récapitulatif des avancées en ce qui concerne nos toilettes sèches.
Notre sensibilisation est fin prête, avec tout nos arguments pour promouvoir les toilettes : l'indépendance de l'alimentation en eau, la construction à moindre coût avec les matériaux se trouvant sur place, la diminution de la pollution et la possibilité d'avoir du fertilisant pour les terres agricoles grâce à l'assèchement des matières fécales. Et vous, vous êtes convaincus ?! Pour appuyer notre argumentation, j'ai réalisé une petite maquette de nos toilettes. Nos intentions sont avant tout de pouvoir permettre l'installation des toilettes durant le Carnaval qui se déroulera après notre départ d'Equateur malheureusement. Nous aimerions l'aide des habitants du village pour réaliser la structure extérieure en cannes à sucre...Voilà un mois que nous passons nos jeudis après-midi à l'atelier à réaliser notre assemblage afin de savoir le temps exact nécessaire pour la construction, et d'avoir un aperçu des difficultés que l'on pourrait rencontrer. Nous allons commencer leur construction dès notre arrivée au village pour mettre en application nos heures d'entraînement.
La suite prochainement!
Emeline

REACTIF

Il est prévu de désinfecter l'eau distribuée à Mascarilla avec de l'hypochlorite de calcium [Ca(OCl)2] également appelé HTH (High Test Hypochlorite). Ce produit se présente sous une forme granulaire avec des teneurs théoriques en chlore actif de 70% comme on peut le déduire de la photo ci-dessus prise à la station de Carpuela en février 2006. En pratique, la concentration est plutôt de 65% voire 60% ou moins si le produit est stocké pendant longtemps et/ou conservé dans de mauvaises conditions.

EQUIPEMENTS

La solution mère d'hypochlorite est stockée dans un bac de 250 L situé au dessus du réservoir de distribution à l'entrée duquel elle sera injectée. L'orifice de sortie du bac d'hypochlorite est disposé sur un flotteur.


TAUX DE TRAITEMENT

La norme équatorienne INEN 1108 stipule que le taux de traitement doit être tel que la concentration en chlore résiduel libre soit comprise entre 0,3 mg/l et 1,5 mg/l en tout point du réseau de distribution (l'OMS recommande 0,5mg/L et en France, le taux de chlore préconisé dans le cadre du plan Vigipirate est de 0,3 mg/l au point de mise en distribution et 0,1 mg/l en réseau de distribution)

A titre d'exemple, les instructions de la station de Tapiapamba, visitée en février 2007 sont basées sur un taux de traitement voisin de 1 mg de chlore actif par litre d'eau traitée comme on peut le déduire de l'affiche ci-dessous :
(4 à 5 onces d'HTH par jour et pour 1 L/s représentent 4 à 5 fois 28,350 g d'HTH pour 86400 L d'eau à traiter soit 1,3 à 1,6 mg/L de HTH à 65% de chlore actif soit 0,85 à 1,05 mg/L de chlore actif)

A la station de Carpuela visitée en février 2006, nous avions estimé un taux du même ordre.

En ce qui concerne MASCARILLA, le projet initial prévoit un taux de traitement de 2 mg/L de chlore actif. Ce taux sera à ajuster en fonction des résultats d'analyse du chlore résiduel dans le réseau.

CONTROLE DU CHLORE RESIDUEL

L'analyse du chlore résiduel peut se faire simplement grâce à des tests colorimétriques communément employés pour les piscines. Ils utilisent un réactif (ortholidine liquide ou DPD en comprimés (diéthyl-p-phénylènediamine)) qui développent une couleur proportionnelle à la concentration cherchée. La couleur est mesurée avec un comparateur visuel.

VANNE A BATARDEAUX (canal principal)


VANNE PIVOTANTE


Illustrations : Romain C.