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Archive de February 2010

18/02/2010

Nous partons donc mardi matin direction le bac à Foundiougne pour traverser le Sine Saloum. Nous voulions prendre le premier de 7h30 mais il y a déjà trop de monde alors nous devons attendre 9h30. Nous faisons un pose repas après Thiés vers 13h30 à coté d'un immense baobab. Nous arrivons à l'hôtel à 20h à Richartoll. Qu'est ce que s'est agréable de pouvoir se laver les mains au robinet, de pouvoir prendre une douche, de mettre les pieds sous la table (sans avoir à faire la vaisselle...), d'avoir chacun notre assiette, et il y a même une télé dans certaines chambres. Nous nous extasions sur quelques plaisirs simples comme cela mais c'est vrai que s'est appréciable après 2 semaines au camp. On mange des grosses assiettes avec 1/2poulet, du riz et des oignons, on se régale. La journée nous a fatigué, on ne tarde pas a se coucher.

Mercredi, nous découvrons la Mauritanie de l'autre coté du fleuve. Nous n'avions pas vu que l'hôtel était le long du fleuve. Nous partons direction le lac de Guiers. Seul réservoir d'eau douce de la région, il approvisionne en particulier la capitale, fournissant 30% de l'eau consommée dans l'agglomération dakaroise. Pompée et traitée sur place dans les usines de Gnith et Keur Momar Sarr, elle est acheminée par une conduite forcée souterraine de 300 km de long. Sur notre route, nous passons devant la SDE (Sénégalaise Des Eaux). Nous voyons si c'est possible de visiter. Le directeur nous reçoit et nous fait faire le tour de l'usine de potabilisation. C'est très intéressant et appréciable de la part du directeur qui a pris du temps pour nous alors que nous nous étions pas annoncé et on l'en remercie. On fait une petite pose vers le sud du lac et partons direction St Louis par des pistes de sables... tout va bien jusqu'au moment ou on cale, nous sommes en plein désert et il fait très chaud. Le chauffeur mets du liquide de refroidissement, bricole un peu. Nous attendons patiemment dans le bus jusqu'à qu'il nous dise de pousser. Tous le monde s'y met, le car ne bouge pas trop et les roues s'embourbent... mais après quelques efforts, le moteur repart, on remonte vite dedans et reprenons la route. On s'arrête dans un village prendre de l'eau fraiche et arrivons enfin à St Louis vers 18h. Notre auberge se situe au bord du Fleuve Sénégal sur l'ile central.

Jeudi, debout à 6h et départ direction le parc national des oiseaux du Djoudj. Paradis des oiseaux migrateurs, le parc est la troisième réserve ornithologique du monde. Nous avons vu des hérons cendrés, des grands cormorans, des « oiseaux serpents », des martins pécheurs, des aigrettes cendrées, des canards siffleurs, des aigles pécheurs... ainsi que 3 crocodiles, 1 varan, une famille de phacochères (Pumba ;) ), des serpents mais surtout des milliers de pellicans. C'est impressionnant. Ils volent juste au dessus de l'eau, pèchent en groupe et plongent en synchronisation. Nous voyons aussi leur nichoir avec tous les petits qui ont un plumage plus foncé. Nous finissons en allant à une tour d'observation voir des flamants roses. Puis nous repartons direction le barrage de Diama. C'est un barrage anti-sel. La mer pénétrait jusqu'à deux cent cinquante kilomètres à l'intérieur des terres, les rendant impropres à la culture. il permet aussi l'irrigation en double culture ainsi que l'amélioration du remplissage du lac de Guiers. Il régularise aussi le cours d'eau le rendant entièrement navigable. Nous n'avons pas réussi à les joindre mais malgré cela un monsieur a la gentillesse de nous expliquer le principe et de nous montrer les ouvrages. Comme pour la station de potabilisation du lac de Guiers, c'est super sympa de prendre du temps pour nous. C'est très intéressant et nous repartons satisfait de notre visite. Nous rentrons sur St Louis et avons quartier libre pour la fin de journée.

Vendredi, nous partons direction Dakar. On met presque 1h pour passer le pont et ensuite le chauffeur a oublié des papiers et nous fait patienter. On part réellement de Saint Louis vers 11h30.
À 13h, nous faisons la pose pique nique puis passons devant une usine de piles. On s'arrête et ils acceptent de récupérer nos piles usagées que les enfants de M'Bassis avaient ramassées tout au long de l'année. Nous arrivons à l'espace Thially à 18h30, passons à table et faisons une réunion pour la restitution final.

Samedi, nous partons visiter l'ile de Gorée. Nous y allons par un ferry. Nous sommes en quartier libre pour se balader sur l'île. C'est super joli, plein d'histoires. Classée Patrimoine Mondial de l'Humanité, c'est de là que partaient les esclaves pendant plus de 300 ans. La valeur des hommes était liée à leur poids (<60km) tandis que celle des filles était en fonction de leur jeunesse,de leur poitrine et de leur virginité. Ils étaient vraiment considérés comme des marchandises et non des êtres humains et pouvaient être échangés contre des barils d'alcool par exemple... cela fait froid dans le dos. Le musée des esclaves est très intéressant ainsi que tous les autres musées. De retour de Gorée, nous avons 2h de quartier libre pour nos derniers achat sur Dakar. Puis retour a l'auberge, nous préparons nos affaires, mangeons et avançons la restitution. C' est notre dernière soirée, nous buvons une gazelle (bière locale) et trainons un peu.

Dimanche, c'est notre dernière journée... on boucle nos affaires avant de quitter l'auberge. Nous allons sur l'ile de N'Gor en bus puis en péniche. Nous sommes en quartier libre. Au programme, détente, ballade, baignade dans des eaux turquoises, plage, cocotier, resto... le paradis... nous repartons en péniche, allons chercher nos bagages à l'auberge pour aller les enregistrer avant de partir à la pointe des almadies se faire un dernier resto face au coucher de soleil sur la mer... très belle dernière journée... vers 22h nous allons à l'aéroport, décollons vers minuit en arrivons à Paris vers 6h. Un monsieur s'occupe de nous pour aller à l'autre terminal pour la correspondance puis nous redecollons pour Bordeaux et rentrons à Saintes en bus vers midi.

Voilà les 3 semaines sont passées très vite, nous avons plein d'images dans la tête, plein de souvenirs... des bons, quelques moins bons qu'on oubliera vite...
Nous sommes très contents d'avoir mener à terme tous nos projets et surtout d'avoir rencontré des gens extraordinaires et d'avoir passé pleins de moments uniques qui resteront gravés en nous.
J'en profite pour remercier dans un premier temps tous les villageois de M'Bassis qui nous ont très bien accueilli et plus particulièrement Fatou, notre cuisinière, Guirane et Moussa, nos guides ainsi que les instituteurs de l'école surtout Mustapha qui s'est beaucoup investi dans certains de nos projets. Je crois que nous pouvons remercier aussi nos accompagnateurs pour nous avoir supporté pendant ces 3 semaines, cela a pas du être facile tous les jours).
Et merci à tous pour votre participation...

08/02/2010

Samedi matin, les activités reprennent :

 

  • analyse des puits
  • commencement de l'enquête sur l'électricité demandée par Mme Malet : nombre d'ampoules, calcul du nombre de watts, frigo ou télé pour certains, temps de consommation par jour, coût par foyer...
  • dalle de la classe (combler de gravats)
  • Puis repas et réunion pour organiser l'après midi et le lendemain matin.
  • L'après midi :
  • texte pour le blog
  • affiches pour le concours de ramassage des piles usées
  • amélioration du rétroprojecteur
  • pasteurisation
  • enquête sur l'électricité au village
  • analyse des puits

Avant le repas, certains prennent leur douche pendant que d'autres jouent au rugby dans le campement! Puis nous passons à table et la soirée commence. Une soirée organisée par Mustapha l'instit et El Hadji, un étudiant à la faculté de physique chimie à Dakar qui est de retour au village pour les vacances, a lieu dans la cour de l'école juste à coté du camp. Nous voulions les percussionnistes avec les danseuses mais ils sont déjà pris par la soirée de lutte organisée dans un village voisin. Nous avons donc un DJ avec des enceintes et quelques lumières. Il y a nous, les toubabs, et pleins d'enfants !!! Ça commence par un peu de reggae puis le rythme s'accélère un peu !!! Et là, tous les enfants commencent à bouger dans tous les sens, c'est magique. La poussière s'élève et tous les enfants dansent en rythme sur de la musique locale, ils nous prennent par les mains, nous montrent et nous entraînent sur la piste de danse... certains font une petite chorégraphie, c'est chouette. Les filles et les garçons dansent différemment : les filles bougent principalement le bassin alors que les hommes bougent beaucoup les bras et les jambes. C'est la danse qui leur sert d'échauffement avant un combat de lutte. Puis un concours de danse est organisé. Dans un premier temps, les petites filles vont au centre de la piste, tout le monde est assis autour et elles se font éliminer une par une après un vote du public. Puis c'est au tour des petits garçons, leur danse est beaucoup plus impressionnante, avec plus d'énergie. C'est super ! Puis c'est le tour des toubabs les hommes puis les femmes, nous avions un peu peur de nous taper la honte devant tous les enfants du village mais en fait on s'est éclaté. Il est 23h passé après le concours, ils remettent quelques musiques et c'est la fin. C'était super mais on a un peu mal aux pieds d'avoir beaucoup dansé. Tout le monde a participé si ce n'est un professeur dont je ne citerai pas le nom ;).

Dimanche matin, on avait voté pour la grasse matinée mais vu que la plupart se lèvent, ceux qui voulaient dormir sont réveillés. Du coup les activités reprennent :

  • enquête sur l'électricité
  • analyse des puits
  • courses au village
  • coulage du béton du sol de la classe

Puis repas et sieste jusqu'à 16h. En fin de journée, nous partons à Bambou, un petit village situé à 4kms de M'Bassis où il y a le delta du Siné Saloum et où nous pouvons nous baigner. Cela fait du bien. Un petit match de foot est organisé avec quelques villageois et les toubabs, alors que d'autres vont chercher des petits crabes violets. Fatou nous prépare du mouton grillé au barbecue avec des frites et nous faisons bouillir les crabes. Nous faisons un petit feu sur la plage mais ne tardons pas trop à rentrer, en charrette, de nuit ! C'est assez comique, les chevaux sortent parfois de la route, nous ne voyons rien. Certains entendent des chacals et ne sont pas rassurés ! On arrive au camp à 20h30. Des petites filles viennent demander de l'aide en math, du coup il y a un petit cours de soutien organisé. La journée nous ayant bien fatiguée, on va se coucher sans tarder.

Lundi, journée à Kaolack ! Départ à 8h30, 2h après nous arrivons à destination. Nous passons la matinée au marché à nous balader. Kaolack est réputée pour ses tissus, certains investissent... Puis nous allons manger au « Brasero » un restaurant qui est un petit havre de paix point de rencontre de nombreuses cultures. Au menu : salade composée, brochettes de zébu, frites et glaces Magnum : le luxe ! On se régale. On repart sous une grosse chaleur pour le laboratoire de Caritas une ONG pour voir si ils peuvent nous dépanner avec des produits chimiques manquants (la solution tampon de pH 4 pour étalonner l'appareil de mesure de pH). Puis nous allons au marché artisanal faire quelques achats. Ça marchande dur !! Nous avons RDV avec la directrice de l'Alliance Française. C'est un très beau bâtiment chargé d'histoire. Ils essayent de promouvoir la langue et la culture française ainsi que la culture sénégalaise à l'aide de concerts, pièces de théâtre, expositions, cours de français, cours de soutien... et nous reprenons la route, le retour dure 3h (pour 60kms), on est content d'arriver. Les routes sont en très mauvais état ! Certains ont apprécié la ville mais elle reste néanmoins très sale, des déchets traînent de partout, des carcasses de voitures, les réseaux d'assainissement qui débordent aussi de déchets...

Mardi, nous partons vers 8h30 pour le marché hebdomadaire de Foundiougne. Nous nous baladons pendant une petite heure et nous avons RDV avec le préfet adjoint de Foundiougne pour lui présenter nos projets et nous en profitons pour poser quelques questions sur la gestion de l'eau, sur le projet d'un nouveau forage à M'Bassis, sur l'état des routes... puis nous allons dans un cyber, retournons un peu au marché et rentrons. L'après midi les projets avec l'école commencent : la sensibilisation sur l'hygiène et l'utilisation de la javel, l'organisation pour faire des peintures dans les classes (sur le thème du village et de l'eau).  Les analyses des puits et le pasteurisateur avancent. En fin de journée nous accueillons la famille dont la maison a brûlé pour leur faire don de vêtements, de fournitures scolaires et de 50kgs de riz. La cérémonie se passe en présence du chef du village et du directeur du camp. Ils nous remercient pour ce geste et pour tout le reste, c'est sympa. Le soir, on organise un quizz culturel entre nous puis allons nous coucher.

Mercredi, nous avançons sur le pasteurisateur, sur l'analyse des puits (mesure du pH des puits que l'on a pas pu faire car il nous manquait la solution tampon), sur le projet des dessins avec les enfants et sur l'écriture du blog.  Puis l'après midi, en plus de rentrer les informations sur l'ordinateur, un groupe part à l'école pour faire dessiner la classe des CM2 sur le thème de l'eau (la consommation d'eau - le cycle de l'eau - la javellisation) des carrés sont  peints dans l'autre classe dans lesquels les enfants s'exprimeront. Un professeur accompagné d'un élève a eu la chance de participer à un cours de danse entre femmes, elles sont toutes habillées de belles couleurs vives et danses en bougeant beaucoup malgré parfois leurs enfants dans le dos. En fin d'après midi nous allons voir l'entraînement de lutte, certains toubab participent (d'ailleurs un  de nous arrive à maîtriser un sénégalais !). Nous passons à table et quelques uns partent à une petite soirée lors de laquelle un guitariste fait de l'animation. Mais n'oublions pas de bien dormir, les prochains jours s'annoncent chargés !!!!

Jeudi, toujours le pasteurisateur mais aussi la 3ème couche de la dalle de la classe ainsi que l'analyse des puits, le blog et les dessins des enfants sont les projets qui nous occupent toute la matinée. L'après midi, un groupe part faire de la peinture avec les CM2 sur le thème de l'eau. Une fresque est faite sur le mur au fond de la classe. Les élèves sont calmes et appliqués Le résultats est très satisfaisant. D'autres font des cours de javellisation aux classes restantes. Puis à 18h, il y a la remise des fournitures à l'école. Il y a beaucoup de cahiers, de stylos, crayons à papier et crayons de couleurs... mais aussi des vêtements... Nous sommes très content et fier de pouvoir contribuer si ce n'est qu'un petit peu à la réussite de tous ces enfants.

Vendredi, certains des projets commencent à être bouclés. Quelques-uns partent à Foundiougne pendant que d'autre s'occupe du pasteurisateur. Un groupe part interroger un agriculteur qui s'occupe d'un verger avant d'aller récupérer les piles dans les classes. L'après midi, un tableau vert est peint dans une classe. Dans une autre, les 4 carrés blancs préalablement délimités par du scotch, sont décorés par les enfants du CM1 sur le thème de la vie au village (sport, case puit, drapeau, arbre oiseau). C'est très jolie ! Les enfants sont appliqués et c'est très agréable de travailler avec eux. Un DS a eu lieu le midi sur la javellisation dans la classe de CM2, ils sont corrigés dans l'après midi. Puis nous allons au stade pour le cours de rugby. Ils jouent dans le sable alors c'est très poussiéreux. Les toubabs (homme) participent avec grand plaisir. Le soir, Mustapha, l'instit, nous invite à boire le thé chez lui, qui est une des maisons les plus belles du village. C'est là où nous étions allés il y a quelques jours pour écouter la musique. Leurs animaux de compagnie sont un singe et un bélier. Cela nous amuse bien quand le bélier charge le singe. Un ami de Mustapha nous montre ces albums photo, il a été militaire et en très fier. Le thé est très long à chauffer et très fort. Il y en a 3 à boire et ont chacune une signification : le premier, c'est le plus fort, c'est pour les hommes. Le 2ème est plus doux c'est pour les femmes et le troisième est pour se relaxer ou pour l'Amour (nous avons eu plusieurs significations).

D'autres étaient fatigués et ont regardé un film ou sont allés se coucher.

            Samedi, les projets arrivent à terme. On travaille sur le filtre a sable, faisons un peu de nettoyage et rangement, on continue à rentrer les données dans l'ordinateur, et certains partent faire une estrade et le tableau vert dans la classe des tous petits. Il fait très chaud, l'après midi, nous nous reposons puis allons voir le match de foot à 17h. C'est super sympa. Il y a deux terrains, de la musique, les petits qui dansent. Presque tous les jeunes du village sont là. C'est une super ambiance. De retour au camp, il y a une coupure d'électricité, nous mangeons dans le noir, à la lampe de poche. Puis le courant revient. Ce soir, un bal doit avoir lieu mais le début se fait attendre et beaucoup vont se coucher (sauf une étudiante). Il y a plusieurs rassemblements religieux dans le village, de plusieurs branches de l'Islam qui prient différemment (en musique, en dansant, ou pas). Dimanche, nous partons voir les puits de sel, c'est super chouette, nous allons jusqu'au Siné Saloum où nous trempons les pieds. L'après midi, certains vont se baigner, d'autres partent finir (pour la 3ème fois) l'analyse des puits, il en manquait quatre. Et nous préparons la restitution qui a lieu à 19h en présence du président et du vice président du comité d'accueil.

            Aujourd'hui, nous préparons nos bagages et allons surement nous baigner une dernière fois ici, à Bambou.

Et demain, mardi, c'est le départ pour Richartoll où nous arriverons en fin de journée après une journée de bus en traversant le pays. Mercredi, nous allons voir le lac du Guiers puis nous partons sur St Louis pour 2 nuits. Au programme : parc national du Doudj et un barrage si nous arrivons à les joindre et à organiser une visite. Puis retour sur Dakar pour aller voir l'île de Gorée et passer une dernière journée au Sénégal.

 Voila, c'est notre dernière journée au sein du village, nous sommes tristes de partir mais ça va faire du bien au groupe de changer de décors. Après deux semaines ici, on commençait un peu à se taper sur les doigts pour principalement les taches collectifs... Cela je pense nous aura appris a nous connaître mieux nous même mais aussi la vie en communauté.

Principe du pasteurisateur :

Il est constitué de 3 parties : la pompe, le filtre à sable et le pasteuristeur. Le but est d'amener l'eau à une température assez élevée (environ 65°C) pendant un certains temps (15 sec) afin d'éliminer un maximum de bactéries et de la rendre potable. Le filtre à sable sert à enlever les plus grosses particules en suspension et la pompe à mettre en charge tout le système.

Les problèmes rencontrés sont principalement d'étanchéité dans la pompe et lors du raccordement de toutes les pièces. C'est ce qui a demandé le plus de travail. De plus le sable est trop fin et colmate le filtre, il faudrait en trouver avec une granulométrie plus importante. Les matériaux utilisés sont des matériaux locaux, ils ne sont pas faciles à trouver et leur résistance n'est parfois pas suffisante étant donné que le système est sous pression. De plus, la baudruche présente dans la pompe risque d'exploser. La température voulue est atteinte dans le pasteurisateur mais malheureusement le test bactériologique à la sortie n'est pas concluant. Cela vient peut être de l'absence du filtre à sable pour cet essai ou du faite que les tuyaux sont sales (ils seront lavés à l'eau de javel).

            L'analyse des puits :

Dans un premier temps, nous les avons localisés à l'aide du GPS,  avons noté leur utilisation (consommation, pour les animaux, pour le potager), leur état (cimenté, partiellement ou pas du tout) et pris des photos. Puis nous avons réalisé des analyses physico-chimiques : profondeur du puits, hauteur d'eau, hauteur de la margelle, diamètre interne et externe à l'aide de sonde, nous avons mesuré le pH, la conductimètre, l'oxydoréduction (on peut en déduire la concentration en ammonium), la turbidité et l'oxygène dissous. Puis nous avons rentré tous les résultats dans l'ordinateur.

             Le rétroprojecteur :

Le but est de transposer l'image de l'écran de l'ordinateur en plus grand sur un mur. Pour cela, nous utilisons une lentille de Fresnel qui grâce à la lumière de l'écran permet de projeter l'image en plus grand. D'après les lois optiques, l'image est renversée. Il suffit de mettre l'image à l'envers sur l'écran à partir des paramètres de la carte graphique. Pour avoir une image de qualité, il faut une certaine distance entre l'écran et la lentille donc nous utilisons des boites (peintes en noir à l'intérieur pour limiter les intrusions de lumière extérieure) que nous installerons pour que l'image soit le plus nette possible.

05/02/2010

les enfants qui squatte le camp avec grand plaisirtoujours les enfants au cample groupe avec l'adjoint au prefet de Foundiougnenous entrain d'essayer de travailler avec toujours tous les enfants autour :)la lutte sénégalaise

vue du phare des mamelles sur la pointe de Dakarle groupe au pharenotre départ pour M'Bassisles voyages en charrette pour aller a Foundiougne

02/02/2010

Bonjour à tous !!

Nouveauté cette année : cyber avec l'ADSL à Foundiougne !!!

Quelques nouvelles de notre voyage en direct du campement, il fait beau, il fait chaud et tout va bien !

Nous arrivons donc dimanche 24 dans la soirée.

Lundi, nous passons la journée à Dakar avec au programme: visite du marché de Sandaga. Cela nous a plongé directement dans le bain de l'Afrique. Nous nous sommes fait accrocher de tous les cotés par des sénégalais qui veulent nous vendre tout et n'importe quoi... il ne faut pas oublier de marchander ! Les prix sont divisibles par 2 ou 3 voir plus. Ce n'est pas évident pour ceux qui n'ont jamais fait cela ! Le midi nous mangeons dans un resto La Loutcha qui propose pleins de repas typiques de la presqu'île du Cap Vert.

Puis nous reprenons le bus avec notre chauffeur, Samba, direction les collines des Mamelles, deux points hauts de la ville. Sur la première colline se trouve une statue qui n'est pas encore finie et qui symbolise la Renaissance de l'Afrique (un homme et une femme portant un enfant et tendant les bras vers le ciel). Puis nous allons au Phare des Mamelles. Et d'ici on a un panorama à couper le souffle, on en prend pleins les yeux, c'est magique (séance photo).

Ensuite nous allons à la pointe de Dakar voir la mer dans le petit village le N'Gor où nous rencontrons le fils du chef qui nous guide dans les petites ruelles nous contant son histoire (la mosquée, l'école, le baobab magique (l'arbre à souhait), le cimetière des pécheurs...). C'est très intéressant !

Retour à l'auberge, bon repas, dernière douche chaude (on va chercher le sac qui manquait à l'aéroport) et direction le lit !

Mardi, nous partons à 8h pour M'Bassis après avoir chargé tous nos sac au nombre de 28, et payé l'amende de surcharge. Nous traversons quelques villages, c'est chouette. La route est bonne au début puis moins bien donc nous roulons sur la piste en contre bas, repassons de temps en temps sur la route... on prend le bac pour rejoindre Foundiougne et arrivons à M'Bassis vers 14h, déchargeons et passons à table (poulet yassa : riz, poulet, oignons, piment, patate et sauce a l'arachide). Nous faisons connaissance de Fatou qui va nous faire à manger pendant notre séjour ici. La petite sieste est obligatoire au vu de la chaleur (comme tous les jours qui suivront !) puis nous partons faire le tour du village. Pleins d'enfants nous suivent et nous prennent la main... presque un enfant à chaque doigts pour certains, c'est super mignon !!!

Toubab, Toubab, Toubab... ça c'est les enfants quand ils nous voient. Cela signifie blanc !

De retour au camps, certains boivent une bière (la gazelle, bière locale) puis nous passons a table ! Au menu : Tiéboudienne : poissons (mulet) et riz. Au dessert, Fatou nous a fait du Bissap et du pain de singe (boissons locales).

Nous parlons un peu de l'organisation de la vie au camp : petit déjeuner entre 7h et 8h, activité de 8h à 13h, repas (4 grands plats dans lesquels nous mangeons tous avec uniquement un verre et une fourchette chacun), petite sieste car il fait vraiment très chaud (environ 35°C) jusqu'à 16h et reprise des activités jusqu'à 19h. Nous sommes 2 par jour pour les « taches ménagères » : puiser l'eau du puits pour remplir le seau de la douche (on se lave à l'aide d'un bol en puisant l'eau dans le seau) et celui des toilettes, remplir des bouteilles d'eau potable à l'aide de gros bidons de 10L achetés au village, mettre la table, faire la vaisselle...

Après manger plusieurs villageois viennent nous saluer ! Et nous allons nous coucher !

Mercredi matin, nous partons tous ensembles en charrette tirée par un cheval à Foundiougne. On met environ 30 minutes. Nous nous baladons toute la matinée au village. Il y a un magasin magnifique avec pleins de tissus. Nous allons boire un verre avec les profs et rentrons charger de nourriture et d'eau. L'après midi, nous commençons à mettre en place nos projets. On fait l'analyse du puit du camp pour montrer à tout le monde le protocole à suivre.

Problème : une mallette a été perdue par Air france ! Du coup les analyses ne seront pas complètes, on est un peu deçus. On a retourné tous les sacs mais elle reste introuvable !

Les institutrices de l'école passent nous saluer. Le soir, certaines d'entre nous se font tresser les cheveux.

Jeudi, les activités s'organisent. Certains partent à Foundiougne faire les courses, d'autres commencent les relevés GPS des puits. Le midi, on a une réunion avec les instituteurs afin de définir les projets à conduire en partenariat avec l'école, c'est super. On a prévu de faire la dalle de la nouvelle salle de classe en construction, de la peinture avec le enfants sur les murs extérieurs des classes, de ramasser les piles collectées les classes et remettre un prix à chacun des enfants de la classe gagnante, de nettoyer l'ordinateur de l'école, de leur donner une boite pharmaceutique et si on a le temps, de redresser la clôture de la cour de l'école et trouver quelque chose pour qu'elle tienne mieux.

A 16h, on fait une réunion pour faire le point de tous nos projets. Puis nous nous mettons au boulot :

  • inventaire de toutes les fournitures ramenées
  • nettoyage de l'ordinateur
  • poursuite des relevés GPS des puits
  • réunion pour la dalle avec les maçons.

Tous cela nous occupe bien jusqu'au repas. Le soir certains jouent au tarot, alors que d'autres, fatigués vont se coucher.

Vendredi matin, les activités reprennent :

  • partir à Foundioune faire les courses
  • inventaire et tri des vêtements ramenés
  • mettre du gravat avant de couler le béton pour le sol de la classe à l'aide d'une quarantaine d'enfants. Faut le voir pour y croire, comment ils se démènent et comment les grosses pierres ne font pas peur aux petits bouts de chou !
  • localisation des puits (suite et fin)
  • commencement des analyses de la soixantaine de puits. Cela va nous prendre beaucoup de temps. Mais ayant les analyses des années précédentes, cela peut être très intéressant même si toutes les analyses ne pourront pas être faites.

On est vendredi, c'est jour de prière, certains vont faire un tour prés de la mosquée. Beaucoup de musulmans y vont dans leurs plus beaux habits. C'est beau mais un peu gênant de rester les observer alors qu'ils prient.

L'après midi, les activités reprennent :

  • relevés GPS et analyses sur les puits de Bamboo qui se situent à 4kms d'ici (donc en charrette !)

Problème : la solution tampon de pH 4 s'est évaporée donc l'analyse de pH n'est plus envisageable pour le moment. On va à Kaolac lundi qui est une plus grande ville, on verra si on peut y remédier. A suivre...

  • création de nouvelles affiches pour le ramassage de piles
  • rentrer les résultats des analyses des puits dans l'ordinateur
  • avancement du pasteurisateur et du rétroprojecteur

Puis nous sommes quelques uns à rendre visite à Albert, responsable de la case santé et qui a aussi une exploitation agricole. Nous l'interrogeons sur cela pour notre approche globale.

Petit résumé : il cultive du mil, du sorgho, des haricots, des arachides, du souna et du bissap et élève du bovins, un mouton, deux couchons et des poulets. Il n'y a qu'une saison pour les cultures, pendant l'hivernage, le reste du temps cela reste en jachère. Les terres sont reçues par héritage et toute la famille participe à la vie de l'exploitation dans le but d'atteindre l'autosuffisance. S'il en a en plus, il va le vendre au marché. Malheureusement son cheval est mort de la peste équine il y a peu, son projet futur est de racheter un petit cheval ou une ânesse.

Puis de retour au camp, nous faisons un bilan de la journée et programmons les activités du lendemain matin. Une maison du village a brûlée, pas de victimes mais une femme et 4 enfants ont tous perdu. Nous décidons de leur faire un lot de vêtements.

Nous soumettons également l'idée de se lever un peu plus tard dimanche. Chaque proposition est soumise à un vote général. Certains votent pour, d'autres souhaitent s'occuper de projets et se lèverons à l'heure habituelle. Le soir, un test effectué sur le rétroprojecteur (Souris city) est concluant,  certains paramètres peuvent être améliorés. Quelques personnes du village viennent voir.

La direction du comité du camp où nous dormons passe aussi nous voir et les chefs (Paul et Bernard) leur expliquent nos projets (discussion entre hommes, attention ça rigole plus !).
Nous remettrons des nouvelles courant semaine prochaine. On pense fort à vous, il parait que la France est sous la neige, alors que nous passons nos journées en short, T-Shirt et tong !!!! ;)