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09/01/2007

Sénégal

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Carte d'identité
Adresses utiles

Monnaie, banques, change

Cartes de paiement

Budget

Cuisine et boissons

Culture

Médias

Musique

Géographie et climat

Hébergement

Santé et sécurité

Dangers et enquiquinements

Traditions

Savoir-vivre et coutumes

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Vie pratique

Télécommunications

Fiche santé

Liens utiles

Carte d'identité

- Population : 9 800 000 habitants, d’après le recensement officiel de 2001, sans doute plus de 11 millions (estimation 2005).. - Superficie : 196 200 km2. - Capitale : Dakar. - Langues : français (officielle), wolof, peul, sérère, dioula. - Monnaie : franc CFA (1,52 € = 1 000 F.CFA). - Régime : présidentiel. - Chef de l'État : Abdoulaye Wade (depuis mars 2000). Élections présidentielles en 2007. - Économie : le Sénégal regorge de richesses, pas forcément bien mises en valeur. Si la croissance est satisfaisante (elle se maintient autour de 5 %), elle ne profite que très peu aux Sénégalais. En effet, la pauvreté persiste et les indicateurs sociaux restent ceux d’un pays dit « en développement ». Plusieurs raisons à cela : le Sénégal reste un pays rural : le secteur primaire (agriculture et pêche) emploie plus des trois quarts de la population active. Mais l’agriculture ne représente que 20 % du produit intérieur brut (PIB). Le principal des ressources provient des produits de la pêche, de l’arachide et des gisements de phosphate. Le tourisme est une importante source de revenus mais ne profite que peu aux habitants. Le secteur industriel connaît un certain dynamisme mais c’est le secteur tertiaire qui reste le plus performant, grâce au développement rapide des télécommunications et de l’informatique.

 

 

Adresses utiles

En France

- Consulat du Sénégal : 22, rue Hamelin, 75016 Paris. Tel : 01-44-05-38-48. Fax : 01-47-55-99-40. M. : Boissière. Ouvert de 9 h 30 à 17 h du lundi au vendredi.

- Ambassade du Sénégal : 14, av. Robert- Schumann, 75007 Paris. Tel : 01-47-05-39-45. Fax : 01-45-56-04-30. M. : Invalides. Ouvert de 9 h à 13 h et de 14 h à 17 h du lundi au vendredi.

Internet : www.ambassenparis.com.

 

Monnaie, banques, change

Le Sénégal fait partie de la zone franc CFA dont le taux de change est fixe : 0,15 € pour 100 F.CFA. On peut parfois obtenir des F.CFA avec un chéquier français BNP en € et une carte d’identité auprès de la BICIS, mais la SGBS n’accepte plus de chèques de la Société Générale. Éviter de changer dans les hôtels où la commission atteint parfois 5 % (contre 2 % pour les banques). Les chèques de voyage ne se négocient que dans les banques et les hôtels, moyennant une commission exorbitante.

 

 

Cartes de paiement

La BICIS (filiale de la BNP) et la SGBS (filiale de la Société Générale) sont présentes dans toutes les villes importantes. Comme la CBAO, elles acceptent la Visa et la Mastercard. Attention, lorsqu'ils existent, les distributeurs sont souvent en panne, alors prévoyez large. Avec les cartes Visa et MasterCard, avec ou sans chéquier, on peut retirer 200 000 F.CFA (300 €) par semaine.

 

 

Budget

Hébergement

- Très bon marché : chambre double à moins de 8000 F.CFA (12,20 €) ; campements, chambres chez l'habitant…
- Bon marché : 8000 à 10000 F.CFA (12,20 à 15,20 €) ; campements, petits hôtels de passage. - Prix moyens : de 10000 à 15000 F.CFA (15,20 à 22,90 €) ; - Plus chic : au-delà.

Nourriture

- Très bon marché : moins de 2500 F.CFA (3,80 €) ; sandwich, chawarma ou plat du jour dans les petits restos du coin. - Bon marché : de 2500 à 5000 F.CFA (3,80 à 7,60 €);- Prix moyens : de 5000 à 8000 F.CFA (7,60 à 12,20 € environ); - Plus chic : au-delà.

Bakchich

À l'origine, le bakchich était le cadeau de bienvenue, en signe d'hospitalité et d'amitié. Aujourd'hui, le bakchich est hélas employé à tort et à travers. Le mieux est de se renseigner sur les associations humanitaires ou organismes sérieux présents sur place, pour voir comment être le plus utile.

ATTENTION ! En ce qui concerne les médicaments : n'en donner qu'aux dispensaires, missions... en aucun cas à des particuliers qui, à coup sûr, s'empresseront de les revendre, même périmés.

Marchandage

C'est à la fois un plaisir, un jeu, un sport nécessitant beaucoup d'humour, de bagou, de ruse, de subtilité, de patience et de sang-froid (eh oui !). Un truc : faites un tour, demandez les prix, puis déterminez celui que vous désirez mettre. Marchandez en partant de beaucoup plus bas. Un autre principe est de ne jamais dire son prix le premier. Avant d'aller faire des emplettes, prenez soin de répartir vos sous en plusieurs petites sommes planquées en différents endroits sur vous ou dans les pochettes d'un sac. N'oubliez pas que bon nombre de commerçants sont superstitieux. Levez-vous tôt ! En effet, si vous êtes le premier client, le vendeur sera beaucoup plus indulgent, car c'est un présage qui lui permettra de faire une bonne journée.

Achats

Tout au long de votre séjour, vous serez tenté d’acheter tout un tas de babioles superbes. Il faut cependant savoir que la très grande majorité des objets, et surtout des tissus, proviennent d’autres pays d’Afrique. Les sous-verre (scènes de vie ou motifs typiques peints à l’envers d’une vitre) et les tableaux de sable peint sont des réalisations sénégalaises. Bien sûr, comme partout, les belles œuvres sont chères. Si vous comptez acheter de gros objets, ne vous encombrez pas et attendez les derniers jours. C’est à Dakar que le choix reste le plus vaste.

Peintures naïves du petit commerce

Partout au Sénégal des enseignes, publicités et décors égaient les façades et les murs des maisons. Cette imagerie populaire s'adresse aux passants qui ne savent pas toujours lire. Elle met en valeur les métiers de tout un monde d'artisans et de commerçants. Toutes ces fresques expriment avec réalisme, naïveté et humour, toute la fantaisie et l’invention sénégalaises.

 

 

Cuisine et boissons

Cuisine

Composée principalement de céréales, la cuisine locale emploie bon nombre de sauces pour préparer ou accompagner poisson ou viande. Les produits incontournables sont le piment et le riz. Dans une famille, généralement, on mange par terre, déchaussé, sur une natte, avec une main mais souvent on offre une cuillère à l'invité blanc.

Le riz

Plus qu'un aliment, le riz est un élément sacré qui participe à tous les moments de la vie. Le meilleur riz provient de Casamance où les rizières, pourtant nombreuses, ont un rendement malheureusement trop faible pour assurer l'autosuffisance du pays.

Quelques spécialités sénégalaises

- Tiéboudienne :plat national, appelé aussi riz au poisson, accompagné de légumes. - Yassa au poisson : thiof, ou mulet, mariné dans du jus de citron avec des oignons émincés, du piment, puis grillé et ensuite mijoté avec la marinade (saveur légèrement acidulée). Servi avec du riz. - Yassa au poulet : servi avec du riz.
- Maffé aux cacahuètes :viande de bœuf ou poulet avec des cacahuètes, des tomates et du riz. - Thiou aux crevettes :crevettes à la sauce tomate, avec du riz. - Beignets de poisson, boulettes de mil. - Lakh : bouillie de mil et de lait caillé. - Ngalakl : mélange de pâte d'arachides, de pain de singe (fruit du baobab) et de mil. - Poisson farci à la saint-louisienne : le mulet rempli de sa chair hachée, avec de la mie de pain, du poivre, du piment, de l'ail, de l'oignon et du persil.

 

 

Boissons

Le Sénégal possède une variété de jus naturels bien à lui : - Le bissap :infusion faite d'une décoction des fleurs (rouges) provenant d’un arbuste étroit d’environ 1 m de hauteur. En décembre, on peut voir de nombreux champs en fleur, par exemple entre Dakar et Thiès sur la Petite Côte ou en Casamance. - Le gingembre (ou ginger) : décoction de gingembre avec de la menthe et de la muscade. - Le tamarin (ou dakhar) : c'est la décoction de fruit du tamarinier. - Le bouye : boisson de couleur laiteuse faite à partir du pain de singe. - Le ditakh : jus obtenu à partir d'un fruit qui rappelle par sa forme et sa chair, le kiwi. - Le vin de palme : spécialité de la Casamance, cet alcool est extrait des palmiers. - La bière de miel et l'hydromel : surtout dans le Sud et en pays bassari. - Le thé à la menthe : servi partout, tout le temps. - La bière : Flag et Gazelle en bouteilles sont les plus répandues (issues des brasseries sénégalaises).

Recommandations

L'alimentation

Les crudités posent un réel problème, pouvant être souillées par ce que nous appellerons pudiquement “ l'engrais humain ”. On peut donc attraper avec elles toutes les maladies de l'eau souillée. Dans la plupart des grandes villes et sur la Petite Côte au Sénégal, l’eau est souvent potable et dans les restos ou les petits campements, il est possible de consommer salade et crudités dûment lavées. Mais si vous avez des doutes, abstenez-vous.
Les viandes ne posent pas trop de problèmes. Il suffit de s'assurer qu'elles ne sont pas trop faisandées et surtout qu'elles sont bien cuites. Sur le plan sanitaire, c'est le mouton qui pose le moins de problèmes, et le porc qui en pose le plus. Les poissons d'eau douce et les poissons de mer ne posent pas de problème, lorsqu'ils sont frais bien entendu. Les produits laitiers peuvent comporter un risque. Mais on trouve du lait pasteurisé dans les supérettes des villes importantes. Mêmes remarques pour les glaces, sauf si l'on est sûr qu'elles proviennent d'une industrie bien contrôlée. Un point qui est peut-être le plus important : avant toute manipulation d'aliment, SE LAVER LES MAINS au savon de Marseille, ongles coupés court.

Boissons

- Demander aux locaux ou aux Européens vivant dans chacune des localités si l'on peut boire l'eau du robinet.
- Essayer de consommer des boissons “ industrielles ”. Veillez à ce que ces eaux vous arrivent non décapsulées.
- Enfin, si vous êtes coincé en brousse, prenez l'eau que vous trouvez, mais vous attendrez deux heures avant de la boire, le temps que votre comprimé antiseptique fasse effet (Hydroclonazone, Micropur® DCCNa). Vous pouvez aussi la porter à ébullition ou la filtrer microbiens vous-même avec les filtres portables adéquats (type Katadyn). Ne pas oublier que, si une boisson peut être stérile, le verre ne l'est pas: un petit rinçage, un coup de mouchoir propre, ou bien boire à la bouteille. Pensez aussi et surtout aux glaçons, qui ne sont sûrement pas faits avec une eau stérilisée.

 

 

 

Culture

Médias

Radio

Les radios privées sénégalaises ont acquis leurs lettres de noblesse pendant l’élection présidentielle de 2000. À l’époque, tout le monde a reconnu la grande qualité de leur travail et leur rôle primordial dans la prévention des fraudes électorales. Ainsi, les stations annonçaient en direct les résultats des scrutins au fur et à mesure des dépouillements dans les bureaux de vote du pays. Résultat, leur audience a augmenté et on a assisté à l’émergence d’une multitude de petites stations privées nationales ou locales. On peut également capter Radio France Internationale en FM à Dakar et dans plusieurs villes du pays.

Télévision

La Radio-télévision sénégalaise (RTF) est en position de monopole. On peut cependant recevoir plusieurs chaînes privées internationales par satellite en s’abonnant à l’un des deux bouquets opérationnels actuellement en service dans le pays.

Journaux

Entre une quinzaine de quotidiens et au moins une dizaine d’hebdomadaires ou de mensuels, les Sénégalais ont le choix. La presse people a connu un essor considérable et concurrence dangereusement la presse d’informations générales.

 

 

Musique

Ce sont les frères casamançais Touré Kunda qui furent parmi les premiers à faire connaître la musique sénégalaise en France. Quant à Youssou N’Dour, de renommée internationale, il apparaît à travers ses textes comme un grand frère, un guide qui prône, entre autres, le civisme auprès des jeunes. Au Sénégal, on apprécie aussi énormément les rythmes lascifs des musiques cap-verdiennes. Dans un autre style, pour entendre une des meilleures applications de la Kora, le bon plan est d’assister aux offices du monastère Keur Moussa (dans les environs de Rufisque), où elle est elle-même associée au djembé. Pas besoin d’être croyant pour apprécier.

Griots

Les griots sont des musiciens ambulants, professionnels presque de naissance, qui vont de village en cour royale chanter les louange d’un lignage et de ses descendants. Les plus célèbres passent à la télévision et le public se passionne pour les exploits, qu’il connaît depuis toujours, de tel grand monarque africain. D’autres font le tour du quartier, surtout à l’occasion d’une fête où l’on ne peut pas refuser leur présence. Aujourd’hui, beaucoup de chanteurs et musiciens faisant une carrière commerciale rappellent qu’ils sont issus d’une lignée de griots, même si leur activité s’est éloignée de la tradition.

 

 

 

Géographie et climat

Géographie

Le Sénégal est à la fois un pays qui regarde vers l’ouest (la péninsule du Cap-Vert est le point le plus occidental du continent africain) et un pays qui trouve ses racines dans le continent profond (avec, par exemple, le grand fleuve qui donne son nom au pays, né dans les montagnes guinéennes du Fouta Djalon).

- Les régions naturelles vont du type sahélien au nord (région du fleuve Sénégal), soudanien au centre avec savane arborée, au type subtropical (humide) au sud (Casamance) où l'on commence à voir la grande forêt dense.
- Le relief n'est pas très marqué : de la frontière mauritanienne à la Gambie s’étend une immense plaine sablonneuse dont le pourtour oriental s’élève sensiblement vers Podor, Matam, Bakel où le fleuve Sénégal se trouve encaissé de plusieurs dizaines de mètres. Puis au sud-est, les collines, dont le point culminant est à 580 m, se font de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que l’on approche du Fouta Djalon (en Guinée). Du côté occidental, on retrouve quelques escarpements, notamment à Cap Skirring, au nord de la Petite Côte (Popenguine, Toubab Dialao), puis sur la Grande Côte entre le lac Rose et M’Boro : c’est la région des Nyayes, cordon de dunes, creusé ça et là d’anciens lacs asséchés dont les fonds cultivés sont aujourd’hui de riches vergers.

 

 

Climat

Le Sénégal est situé dans la zone intertropicale. Il y fait toujours chaud, avec un ensoleillement exceptionnel. Deux saisons :

- La saison sèche (octobre à juin) : pratiquement sans une goutte de pluie mais balayée parfois entre décembre et février par l'harmattan.

- La saison des pluies (juillet à septembre) : c'est l'hivernage. Tornades, pluies plus ou moins diluviennes. Les parcs du Djoudj et du Niokolo Koba sont fermés ainsi que certains hôtels en Casamance. Attention, qui dit pluie dit eau stagnante, dit moustiques, donc palu... - La période idéale pour visiter le Sénégal reste toutefois de novembre à mars.

 

 

Hébergement

Une taxe touristique de 600 F.CFA (0,95 €) par nuit et par personne est perçue par tous les hébergements marchands (hôtels, campements...). En principe, incluse dans le prix de la chambre, lequel est de plus en plus souvent affiché à la réception.

Choisir ses dates : dans les villes ou villages touristiques (Petite Côte, Siné Saloum, Saint-Louis, Cap Skirring), il est difficile de trouver une chambre libre au moment des vacances de Pâques et de Noël, à moins d'avoir réservé longtemps à l'avance.

Les hôtels

Comme dans toute l'Afrique, leur prix est plutôt élevé. De plus en plus de petites structures hôtelières et auberges charmantes, à l’ambiance familiale et à l’avenir prometteur, fleurissent à proximité des zones touristiques.

 

 

Les campements

Ils se différencient des hôtels par des blocs sanitaires (w.-c., lavabo et douche) souvent séparés des chambres. Selon le niveau du campement, plus ou moins de chambres partagent le même bloc.

Les gîtes et chambres chez l'habitant

Formules plus économiques et sympas qu'en hôtel, qui se développent à la vitesse grand V, à Dakar, Saint-Louis, sur la Petite Côte et à Cap Skirring. À plusieurs, on loue une villa ou une grande case sur la côte, avec tout le confort et la possibilité d'employer une personne du village pour faire la cuisine, ou un appartement en ville. Attention aux surprises : sur la Petite Côte, il arrive que des propriétaires peu scrupuleux louent leur résidence comme gîte alors qu’ils continuent de l’occuper. Lorsque vous réservez, faites-vous bien préciser la distinction entre gîte et chambre d’hôtes (chez l’habitant).

 

 

Santé et sécurité

Santé

Avant de partir pour le Sénégal

Des consultations de voyage se tiennent à votre disposition dans de nombreux hôpitaux : en général, il y a au moins un service de maladies infectieuses et tropicales dans chaque CHU. Consulter avant vaut mieux que consulter après... Avant le départ, ne pas oublier de faire une visite chez le dentiste, vos vaccinations, d’emporter les coordonnées de votre médecin et de souscrire à une compagnie d’assistance internationale. Penser aussi à apporter une trousse de pharmacie complète.

Identifier la cause de quelques symptômes

Le virus Appolo : attention au virus Appolo (surtout au mois de septembre). Il donne naissance à une maladie des yeux qui ressemble à une grosse conjonctivite et sévit dans presque tous les pays d'Afrique de l'Ouest. Pour éviter de l'attraper, ne vous frottez pas les yeux quand vous avez les mains sales et lavez-les le plus souvent possible. Le paludisme (malaria) : le paludisme est présent sur toute l'Afrique noire. Actuellement, il n'existe aucun médicament capable de conférer une protection absolue contre le paludisme. C'est pourquoi il importe tout d'abord de diminuer le risque de contracter le parasite en diminuant le nombre de piqûres de moustiques. N'utiliser qu'à bon escient des médicaments antipaludiques.

Quelques précautions élémentaires

Hygiène générale- Lavage des mains et des pieds : aussi souvent qu'on veut. - Les pieds : s'ils doivent être protégés (des insectes, des végétaux, de la boue) par des chaussures fermées, celles-ci ne doivent être faites d'aucun matériau synthétique. Plastique = transpiration = macération = mycose. Même remarque pour les chaussettes. - Ne porter que des vêtements en fibres naturelles, suffisamment amples pour qu'ils ne collent pas à la peau. - Chapeau à large bord, en toile.

Le soleil Il ne faut pas hésiter à se protéger avec des vêtements recouvrant tout le corps. Et aussi avec un chapeau, des lunettes de soleil filtrant les U.V., et une crème de protection solaire de filtration maximale.

La sexualité

Il faut emporter des préservatifs avec soi car ils ne sont pas partout disponibles et leur qualité n'est pas aussi bien contrôlée qu'en Europe.

Faire face à quelques problèmes

Diarrhée : une diarrhée lors (ou au retour immédiat) d'un séjour en zone tropicale est extrêmement banale. Mais une diarrhée peut être aussi le symptôme d'une maladie grave et urgente. Le tout est de porter rapidement le diagnostic et de procéder au traitement adéquat : toutes les maladies en cause se soignent aujourd'hui de manière rapide et efficace. En cas d'épidémie de choléra : le choléra est épidémique au Sénégal depuis début 2005. Il convient donc d'appliquer les mesures d'hygiène universelles et d'être vigilant à propos de toute diarrhée qui serait constituée d'émissions liquides abondantes (incolore comme de l'eau), sans fièvre.

Une fois revenu dans votre pays

Si vous avez un quelconque problème, n'oubliez jamais de signaler au médecin consulté que vous revenez du Sénégal : cela peut être vital. Sur certaines compagnies aériennes, on distribue un petit carton qui mentionne votre récent voyage : ce carton est à conserver dans votre portefeuille avec vos papiers d'identité.
Tout d'abord, poursuivez impérativement votre traitement contre le paludisme (pendant 4 semaines après le retour). Ensuite, n'imaginez pas que vous avez attrapé toutes les maladies du monde. Vous n'avez, a priori, aucune raison d'aller voir un médecin de manière systématique à votre retour.

Dangers et enquiquinements

Drogue

Attention, les lois sont très strictes vis-à-vis de la drogue : les peines sont de 2 mois à 1 an de prison ferme pour consommation personnelle, de 2 à 5 ans si on vous surprend à en offrir pour consommation, et de 5 à 10 ans pour culture et trafic. Méfiance donc, les dealers n'attendent qu'une chose : un pigeon qu'ils pourront immédiatement dénoncer !

Baignade

Dans l'Océan, si on traverse la barre, on ne s'en tire pas. Et puis le long des côtes sénégalaises, les courants sont assez forts. Les lames de fond peuvent vous emporter en moins de deux, alors ne laissez pas les enfants sans surveillance. Il faut également renoncer aux bains de rivière, à moins de vouloir courir le risque d'être croqué par un crocodile ou d'attraper la bilharziose. Enfin, si l'on se vautre sur une plage également fréquentée par des chiens, on peut attraper un de leurs parasites : c'est ce que l'on appelle la larva migrans, ou ver de Cayor. Mieux vaut donc choisir pour buller une plage propre et toujours s'allonger sur une natte.

Les troubles en Casamance

La situation s’améliore doucement et les contrôles militaires sur toutes les routes importantes situées entre la Gambie et la Guinée-Bissau se font discrets. Des affrontements entre l’armée bissao-guinéenne et les rebelles du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance) continuent toutefois de se produire en Basse-Casamance. Quelques mesures de précaution si vous voyagez dans la région : si vous vous rendez à Ziguinchor depuis Dakar, empruntez l’avion car en dehors de la zone hôtelière de Cap-Skirring, il faut éviter de circuler sur les routes casamançaises ; préférez toujours les circuits et transferts proposés par les agences de voyage.

 

Traditions

Fêtes et jours fériés

Quelques fêtes locales

- Le Fanal : entre le 24 et le 31 décembre (se renseigner avant). Défilé, au son des tam-tams et des chants, de lampions confectionnés par les habitants. - Le fil : en juin, à Touba-Toul (près de Thiès). Danses et chants où l'on prédit les événements de l'année. Quatre jours, du samedi au mardi. - Masque Kagran : en mai, en Casamance. Fête malinké. - Fêtes de l'initiation : en Casamance et en pays bassari. Elles ont souvent lieu pendant les vacances scolaires (mars-avril), quand les initiés ne vont pas à l'école. Si on ne peut pas assister à la cérémonie rituelle, on peut le faire pour les danses qui s'ensuivent et on peut même les photographier. Se renseigner dans les villages, surtout si l'on entend des chants ou des coups de fusil ! - Manidan : en avril, dans la région de Kédougou. - Nit : en avril. Combats d'initiation des jeunes Bassari.

Fêtes nationales civiles et religieuses fériées

- 25 décembre. - 1er janvier. - 4 avril : fête de l'indépendance.

- Le lundi de Pâques. –

- 1er mai : fête du Travail.

- Le jour de l'Ascension.

- 15 août : Assomption.

- La Korité : grande fête qui célèbre la fin du ramadan, selon le calendrier lunaire.

- La Tabaski (ou fête du mouton) : selon le calendrier lunaire également. Commémoration du sacrifice d'Abraham.

- Le Magal : à Touba. Le Grand Magal commémore le départ en exil du fondateur de la confrérie, cheikh Amadou Bamba, et le Petit Magal, sa mort. Impressionnant.

- Le Maouloud : célébration de la naissance du prophète. Là encore, imposants pèlerinages vers les mosquées de chacune des confréries.

- Pèlerinage chrétien à Popenguine : le lundi de Pentecôte. Au sud de Dakar en allant vers la Petite Côte.

 

 

Savoir-vivre et coutumes

Sachez qu'au Sénégal, il est extrêmement important de dire bonjour avant toute entrée en matière et de serrer la main de la personne que vous souhaitez aborder. Une chose est sûre : un Sénégalais honnête ne vous abordera pas de lui-même. L'apparence vestimentaire, la parure, question de fierté, sont primordiales, parfois au détriment des nécessités vitales. Alors inutile de dire à ceux qui sont à la limite de la misère et de la faim, que vous n'avez pas d'argent...

Religions et croyances

Aujourd'hui 90 % des Sénégalais sont musulmans. Chrétiens et animistes se partagent les 10 % restants, quand ils ne sont pas un peu des deux à la fois. La religion tient une grande place dans la vie de la population.

L'islam

L'islam sénégalais se répartit en confréries qui correspondent à des tendances formées dans le contexte de la colonisation. Chacune d'elles se regroupe autour d'un marabout (ou cheikh). - La tidjania, dont le propagateur chez les Wolofs fut El Hadj Malick Sy, est d'origine toucouleur et s'inscrit dans la lignée de l'islam maure répandu au Maroc et en Mauritanie. - Le mouridisme (de mourid : aspirant en arabe) a été fondé par Amadou Bamba vers la fin des années 1880, dans le Baol, la région où fut érigée la fameuse mosquée de Touba. - La qadria, est réduite à la portion congrue depuis que sa réputation en a pris un coup au moment de la traite esclavagiste puisqu'elle est devenue la religion des maures trafiquants d'esclaves et pilleurs. Aujourd'hui en voie d'extinction dans le Nord, on lui prête encore attention en Casamance. - Les layènes, quant à eux, quasi exclusivement lébous, sont concentrés sur la presqu'île du Cap-Vert.

Le catholicisme

Au Sénégal, comme dans de nombreux pays du monde, le catholicisme est en régression.

Les Marabouts

On distingue trois sortes de marabouts :

- Les marabouts animistes : en Casamance, le titre de marabout a remplacé celui de fétichiste, sorcier ou jeteur de sort, mais la fonction est la même, il communique avec la nature et recherche l'unité naturelle des choses et des êtres pour en déceler l'esprit global.

- Les religieux: musulmans, leur pratique s'inspire des préceptes du Coran. Les grands marabouts religieux, ou du moins les plus riches d'entre eux, occupent une place de plus en plus importante dans la vie politico-sociale du Sénégal.

- Les marabouts de ficelle : les déviants des deux précédentes catégories ; on veut dire les charlatans qui ne voient que le côté financier de la situation.

Animisme

En gros, l'animisme, très fort en Casamance, dans le Sénégal oriental et en Gambie, reconnaît l'existence d'une force vitale présente chez tous les hommes. L'attachement aux croyances traditionnelles est enco

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